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Haïdah

Obnubilé par cette photo de maman qui fait comme si elle était à mes cotés,j'y ressort très vite quand je ressens une odeur, puis n'importe laquelle c'était l'odeur de maman.

Je la ressentais au près de moi me faire un câlin rempli de bisous dans les cheveux qui me provoque de nostalgie, maman me faisait ça quand je dormais elle n'aimait pas me montrer son amour donc elle me le montrait quand je dormais, alors je faisais parfois semblant de dormir.

Moi : Maman..

Je lève les yeux pour voir maman et je tombe de haut en voyant que ce n'était pas elle j'étais déçu mais je ne voulais pas qu'ils le remarquent ça allait être gênant pour elle plus que ça ne l'était pour moi.

C'était tata Samira

Moi : Excusez-moi, je suis vraiment désolé je savais pas, vous avez juste le même parfum..

Elle me regarde et sourit.

Tata Samira : Tu t'en souviens de moi ?

Moi : Oui.

Je cherche Mohamed du regard mais je ne le vois pas jusqu'à ce que j'entende des acclamations et les voient tous heureux.

Je me retourne le vois avec le gâteau dans les mains il le pose sur la table et se positionne juste à côté de moi les autres eux en face.

Ils étaient tous heureux je voyais dans certains regards qu'ils ressentaient de la pitié pour moi, tout ce que je détestait. Mamie pleurait ils étaient tous ému à part lui , si c'était le cas ça ne se voyait pas.

Je souffle mes bougies en laissant une larme s'échapper.

Mohamed me décale les cheveux pour pas qu'ils aillent sur le gâteau.

Je me relève, pensant à mon frère et ma mère si seulement tout c'était passé autrement on en serait pas là aujourd'hui.

Je souris en laissant échapper quelques larmes, j'étais triste ,heureuse ,j'étais mitigé.

Je faisais tout pour pas gâcher tout ça mais c'était plus fort que moi cette envie de pleurer était trop forte.

Moi : Excusez mo-

Puis d'un coup je sens Mohamed m'attraper pour me serrer contre lui on voyant que j'allais fondre en larmes

Je le serre contre moi, je voulais pas le lâcher.

Moi : J'ai mal au coeur, j'en peux plus..

Mohamed : Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité.

Il chuchotait dans mon oreille en me faisant discrètement un bisous,pendant que j'étais entrain de pleurer toutes les larmes de mon corps.

Mamie : Haïdah y a une surprise pour toi regarde..

Je lève la tête sans pour autant me détacher de lui je regarde la pièce et vois ma cousine je fonce vers elle en la voyant en pleure.

Elle m'avait envoyé beaucoup de messages, elle m'avait aussi appelé plusieurs fois mais j'ignorais ses messages, je les ignorais tous à part lui.

Zarah : Tu m'as trop manqué..

Je m'en veux d'avoir fait ça, elle m'a tellement manqué c'est clairement la personne qui me connaît le mieux.Après notre gros câlin elle va saluer tout le monde.

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant