Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haine

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Vous devez certainement vous demandez pourquoi es ce que j'ai agis comme ça.

J'entendais les pas de Pascal, je reconnaissais ses pas et je suis prête à jurer qu'il était là derrière la porte.

Je ne devais pas lui montrer que j'aimais Mohamed sinon il allait lui faire du mal.

Je fais signe à Mohamed en lui disant de chuchoter.

Il est assis au fond de la pièce sur une chaise, il regarde le sol  toujours vêtu de noir, casquette noire, avec sa capuche noire et un jogging noir, comme à son habitude.

Je me rapproche de lui , m'accroupissant en mettant mes mains sur ses genoux et chuchote..

Moi : Moham-

Il lève la tête et m'embrasse, comme si c'était la dernière fois.

Mais c'est la dernière fois Haïdah..

Ses lèvres sont si douces et sucrées.

Il me porte je m'accroche à lui, on ne se laisse pas le temps de reprendre notre souffle.

Il me cale vers le mur et nous continuons jusqu'à ce que je me sépare de lui pour reprendre mon souffle.

Nos deux souffle chaud se mélangeaient parfaitement.

Mohamed : Tu reviens vite hein ?

Nos fronts étaient collés j'avais les yeux baissés.

Moi : Tu verras pas le temps passer, t'inquiète.

Mohamed : Au contraire.

Je lève les yeux, ils sont larmoyants mais je ne pleure pas. Je lui fais un câlin, il allait me manquer, ils allaient tous me manquer.

Moi : Je t'aime Mohamed.

Je lui fais pleins de bisous remplis d'amour dans le cou.

Mohamed : Je t'aime aussi güzelim.

On se fait un dernier câlin et il me fait descendre.

Mohamed : Tiens, garde-le sinon je te tue.

Il rigolait pour détendre l'atmosphère alors je rigolais aussi.

Il me met son bracelet en faisant attention à bien le serrer.

Mohamed : Il te va bien n'empêche.

Moi : Logique, tu sais pas qui je suis ou quoi ?

Mohamed : Qu'est ce qu'elle veut elle ?

Il allait réellement me manquer.

Il me fait un bisou sur la tempe en m'attrapant par le cou et se dirige vers la porte.

Il se retourne une dernière fois, nos sourires puait l'amour mais aussi la tristesse. Je m'efforçais à sourire mais je voulais juste pleurer, il se retourne et part.

Quand j'entends la porte claquer je comprends que c'est aussi la fin de notre relation.

Je pleure mais m'en remet immédiatement quand j'entends une porte s'ouvrir.

C'est peut-être lui..

Pascal : On en a fini pour aujourd'hui.