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Je vérifie immédiatement s'ils lui ont fait du mal, j'essaie de bien observer car nous sommes quand même assez loin. Il a aucune trace de sang, aucuns bleus, aucunes blessures mais quand je fais de même pour les gardes, pour eux c'est tout le contraire ils faisaient tout leur possible pour rester debout mais ça se voyait qu'ils étaient en souffrance.

Pascal m'avait pourtant dit qu'ils faisaient partie des meilleurs gardes du pays, comment est-ce possible ?

Il lève le regard et me regarde en souriant je le voyais même si on était loin,mais quand il voit mon état il le perd immédiatement.

Il essaie de venir vers moi en essayant de se détacher des gardes mais ils le tase, ce qui le fait faire s'effondrer.

Comment ont-ils osé ?

Moi : Oh vous jouez à quoi !

Je prend mon arme et sans hesitation je tire sur les deux gardes, et je vais vers lui en difficulté à cause de mon ventre.

Moi : Mohamed !

Le voir dans cet position était l'une de mes plus grandes peurs et voir ça comme ça d'un coup me fais rappeler que Pascal pouvait le tuer à tout moment,je ferais tout pour le protéger de tout ça.

Pascal lui depuis toute cette scène il n'a rien dit, il observait juste, au fond de moi j'avais peur qu'il le tue, je n'allais pas l'accepter et pour pas que cela arrive je devais m'éloigner de lui , le repousser, le dégoûter.

Pascal : Haïdah reviens !

Son hurlement m'arrête dans mon élan, je me trouvais là au milieu, entre le cœur ou la raison.

Je me tourne vers Mohamed sans bouger et voit qu'il va mieux.

Moi : Je reviens, 10 min.

Quand il ne parle plus je comprends qu'il accepte.

Moi : Tu peux te lever ou pas ?

Mohamed : Oui c'est bon.

Il se lève et me suit pas par pas.

Nous sortons alors de la salle je me tourne face à lui, les bras croisés.

Mohamed : Tu t'habilles comme ça pourquoi ?!

Il était tendu alors que c'était clairement à moi de l'être.

Moi : Rapproche, rapproche.

Je lui faisais signe pour qu'il se baisse un peu pour que je puisse l'attraper par les joues.

Nos visages étaient proches, il regardait mes lèvres comme s'il n'y avait que ça sur mon visage.

Moi : Regarde moi.

Il me regarde enfin dans les yeux.

Moi : C'est clairement la première et dernière fois qu'on se voit et c'est aussi la dernière fois que tu fais une action comme ça ne reviens plus jamais ici, dit juste à mon père que tout va bien, à la vieille tu lui dit j'ai repris les entraînements elle comprendra. Maintenant rentre chez toi.

Je le lâche.

Mohamed : Tu viens avec moi.

Fais le fuir.

Moi : Je ne viendrai pas.

Mohamed : Tu penses pas à nous deux ou quoi ?

Moi : De quoi tu parles, y a pas de nous deux je faisais semblant barre toi je ne t'aime pas, pars !

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant