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Mohamed : Barre toi d'ici.

Jade : Mais-

Mohamed : Y a pas de mais je t'aime pas c'est tout, va forcer ailleurs.

Sa façon de parler me dégoûtait tellement ,il lui parlait comme si elle n'avait pas de coeur.

Je la vois prendre ses affaires et partir en pleurant.

J'essaie de me remettre les idées en place avant de la suivre, je me devais de lui parler.

Je lâche sa main et j'y vais en courant sans dire un mot ou même le regarder.

J'arrive dans les escaliers et je l'a vois là assise sur les marches entrain de pleurer.

Je m'assois à coté d'elle et essaie de la calmer.

Jade : Me touche pas toi sale kehba.

Moi : Je suis vraiment désolé Jade, c'était pas mon but.

Jade : Bah c'est trop tard sale conne, casse toi.

Moi : Je sais que t'es vraiment pas bien, même énervé mais gère ton langage s'il te plaît.

Et c'est quand elle me gifle que je revois les entraînements de Pascal défiler devant mes yeux.

Moi : Tu m'as giflé là ?

Mon ton était dur mais j'étais pourtant calme, et je n'aimais pas ça, je savais déjà ce qui allait se passé mais pourtant je ressentais cette envie de faire revenir cette ancienne moi.

Non, on avait dit non Haïdah !

Jade : Oui, sale noire tu rêves pas.

Elle commençait à descendre les escaliers, je me devais de ne rien faire, c'était ça mon seul but ne plus jamais être moi la vraie Haïdah.

Je me lève, elle n'a même pas le temps de se retourner que je la pousse avec agressivité.

Je vois son corps rouler d'une vitesse interminable.

Je descends en même temps que son corps, qui roule rapidement jusqu'en arriver en bas des escaliers. Elle était un peu étourdie mais rien de grave.

Je ne voulais pas m'arrêter là ça faisait tellement longtemps que cette facette n'était pas ressortie, depuis tout ce que Cylia m'avait fait subir tout cela je ne laisserai plus jamais quelqu'un me marcher dessus.

Je la frappais à multiples reprises sans m'arrêter, j'étais aveuglé par la rage et tant que je l'a voyait encore bouger je ne m'arrêterai pas.

Mais la question était pourquoi je ne regretterais pas ce que je venais de faire.

Je reprends mes esprits et je l'a voit en sang, beaucoup de sang.

La voit là notre vraie Haïdah !

Je tourne ma tête vers le haut des escaliers m'assurant que personne n'est vu ce que je venais de faire.

Quand mon regard se pose sur de longues jambes habillées d'un jogging noir, mais plus je montais plus je reconnaissais la personne, Mohamed.

Qu'est ce que je devais lui dire hein ? Que Pascal m'apprenait à tuer ?

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant