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Mamie : Très beau prénom pour une très belle personne.

Nouhayla : Ah ouais t'as la côte hein.

Mohamed : Jalouse pas.

C'est la première fois que je le voyais autant parlé.

Yamine : C'est moi le plus frais oubliez pas.

Nouhayla : Qui t'as menti toi ?

Mamie : Alors momo t'as une copine ?

Yamine : Une seule hlel lui ? ahahaha j'aurais tout vu chaque jour il en a une !

Et bah dis donc, l'homme est vraiment répugnant.

Yamine : Et toi Haïdah ?

Moi : Sans vouloir gâcher votre magnifique ambiance mais là je viens de perdre ma mère arrêtez de faire semblant pour moi c'est pathétique sérieux.

Silence.

Mamie : Que Dieu nous facilite ma chérie.

Plusieurs larmes coulent.

Moi : Pourquoi vous faites comme si tout était normal..

Il se gare, je descends,mets ma capuche il faisait nuit . J'entre dans le hall et vois tous les garçons de tout à l'heure.

Un des garçons : Elle a quoi elle ? Elle a vu sa mère entrain de faire la pute ou quoi ?

Ils rigolent tous à ce qu'il venait de dire, il n'y avait rien de drôle, juger quelqu'un alors que t'es plus pire ? Faudrait franchement arrêter ça.

Je me tourne vers lui.

Moi : Oublie pas tu faisais le client à un moment donné donc remet toi en question.

Un autre garçon : Je crois c'est de mère en fille sah sale kehloucha.

Il me pousse violemment et m'embrasse de force après cela je ne l'ai plus vu dans mon champ de vision, c'étai lui et Yamine qui était entrain de se battre, mamie et Nouhayla m'appelait au loin mais j'étais coupé du monde, je marchais on me bousculait un peu, je monte les escaliers très rapidement. Il venait de m'embrasser de force, je me dégoûtais je voulais vomir. Je monte rapidement ouvre la porte et sens l'odeur de maman envahir la pièce.

Je criais de rage tristesse et d'abandon pleurait encore une fois, balançait tout ce que je voyais autour de moi, j'étais énervé triste et nostalgique, la haine m'envahissait aussi la peur que Pascal revienne encore une fois.

Je me frappais très fortement,je me sentais tellement coupable, c'était de ma faute j'aurais pas du la laisser sortir, j'aurais dû y aller avec elle, Pascal voulait me faire mal, m'anéantir et il avait réussi du premier coup.

Je sens quelqu'un m'attraper les mains sûrement pour que je m'arrêtes.

Moi : Laissez moi..

Yamine : Putain Haïdah..

Nouhayla me tenait les mains et pleurait, elle est très sensible.

Mamie : Ça va aller ma chérie..tout ira bien.

Nouhayla : Moha appelle maman dit que je dors ici ce soir s'il te plaît.

Mohamed : Si tu restes je reste.

Yamine : Si vous restez je reste.

Mamie me caressait les cheveux, ce qui m'endort très rapidement.

Maman : Je t'avais dit que je n'étais pas éternel pourtant.

Maman : T'aurais dû m'empêcher de sortir, enfant incapable !

Maman : C'est à cause de toi si ton père m'a abandonné !

Je me réveille en sursaut tard dans la nuit, je me retrouve dans la chambre de maman. mamie était partie ,elle habitait juste au dessus donc ça allait.

Elle gardait le sourire, pourquoi moi j'y arrivais pas ?

Je vais dans la cuisine pour boire un verre d'eau, en allant à la cuisine je voyais un matelas parterre je ne voyais pas qui était dessus, Nouhayla était dans ma chambre donc ça devait être Yamine ou lui.

J'étais dos à la porte de la cuisine, je ressentais cette présence masculine que je commençais à connaître petit à petit.

Moi : Tu sais que j'aurais pu faire un arrêt cardiaque ?

Mohamed : Je sais mais c'est pas le cas.

Je me tourne face à lui, et je vois qu'il s'est mis à l'aise, il est torse nu.

Moi : T'es en manque de t-shirt ?

Mohamed : Sans mentir il fait chaud.

Moi : Sors ?

Mohamed : Sors avec moi.

Moi : T'essaie de faire quoi là ?

Il sourit.

Mohamed : Moi ? Rien pourquoi, tu veux que j'essaie quelque chose ?

Moi : Euh moi je ne suis pas tes petites copines à qui tu retourne le cerveau donc c'est mieux tu me laisses passer et bonne nuit.

Il me laisse passer en se décalant.

Mohamed : Attends.

Il me veut quoi sérieux ?

Il se rapproche de moi et me tourne face à lui.

Mohamed : Il t'a fait quoi l'autre ?

Moi : L'autre ?

J'étais dans l'incompréhension.

Mohamed : Le mec de l'hôpital.

Moi : Il est où ton problème avec ça ?

Mohamed : T'es la copine de ma sœur donc je dois te protéger comme ton frère.

Il souriait mais moi sa phrase me fit froncer les sourcils.

Moi : Un seul me suffit.

Merde, merde personne ne doit savoir ça qu'est-ce que je viens de faire ?

Il était sûrement entrain de réfléchir à ce que je venais de lui balancer mais je ne reste pas plus longtemps et retourne dormir.

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant