Ça fait mal

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Pov hele

J'essaye de faire abstraction de ce qu'il viens de se passer et je continue à chanter avec les autres. Est ce qu'il en avais vraiment envie ? Est ce que c'était un geste désespéré pour m'aider à refaire surface ? Je préfère penser que c'est la deuxième option. Cela fait moins mal. Il me cherche du regard sur les tableaux de groupe mais je le fuis, je sais plus
comment me comporter après tout ça. J'ai peur de croire à des choses qui de toute façon n'existe pas et ne pourrons jamais exister. On se connais par cœur lui et moi et je sais qu'on devra forcément l'avoir cette discussion.

Je garde la tête haute et je continue de préformer sur scène comme à mon habitude. L'ambiance était bizarre quand on est sortie de scène lui et moi, personne ne parlais et l'air était pesant.

À la fin de la chanson famille forcément nous nous retrouvons côte à côte et son bras autour de la taille n'a plus la même saveur. Je me hais de ressentir autant de chose quand il est tout près mais c'est plus fort que moi. Mon corps réagi à sa présence et je ne le contrôle pas.

- Ça va mieux ma belle ? Tu m'as fait vraiment peur tout à l'heure.

Toujours bienveillant et adorable avec moi, comment ne pas l'aimer après tout.

- Oui ça va ne t'inquiètes pas, c'était rien de méchant.

J'ai peur qu'il aborde maintenant le sujet du baiser. Je ne suis pas prête à entendre la vérité sur ce geste.

- Oh fait excuse moi pour l'incident de la fin, c'était pour t'aider je n'ai pas forcément réfléchi tu me connais hein.

Il ponctue ça phrase en faisant le clown et une partie de mon cœur se brise sous ses mots.

Je m'attendais à quoi ? Je ne peux pas être amoureuse de lui c'est vouer à l'échec et à part de la souffrance cela n'apportera rien d'autre. Va dire ça à mon cœur qui bat la chamade dès qu'il me parle.

Je souris comme je le peux à sa phrase et nous saluons le public avant de sortir de scène. C'est dur de garder le sourire alors qu'au fond je me sens bête et tellement naïve d'avoir espérer un instant. Je me dépêche pour partir avant de le croiser parce que je sais qu'il verra que ça ne va pas si bien que ça finalement et je ne veux pas avoir de discussion avec lui là dessus.

Je tient plus que tout à ce lien que nous avons lui et moi et j'en serai malade de le perdre. Je sais que de son côté ce n'est que de l'amitié, forte certe mais rien de plus. Nos vies sont tellement incompatibles. Je rigole amèrement à cette pensée essayant de ne pas laissé s'échapper les larmes qui veulent sortir depuis un moment. 

- Ça va la dedans ? Ça fait un moment que tu es là tout va bien ?
- Oui Lenie j'arrive ne tkt pas.

J'ai perdu la notion du temps dans la cabine des toilettes à réfléchir encore et encore.

Malheureusement pour moi j'avais oublier que cette nuit nous dormions dans le tour bus parce qu'il nous reste beaucoup de route à faire jusqu'à la prochaine ville. Mon lit se trouve juste au dessus du sien. Souvent il m'arrive de le regarder dormir quand je ne trouve pas le sommeil. Sa bouille d'ange adorable quand il se détend et repose enfin. Bon les ronflements c'est autre chose disons le mais je l'aime comme ça.

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