Confessions

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Pov P

Je la vois descendre au train au loin et mon cœur s'emballe. Seulement deux jours que je ne l'ai pas vu mais elle m'a terriblement manqué.
Dès qu'elle me voit son magnifique sourire éclairé son visage. À peine m'a t elle rejoins que je la serre fort contre moi.

- Bienvenue à Caen mon gnocchi.

J'ai la sens se blottir un peu plus contre moi et je fonds totalement. J'ai l'impression que cette étreinte dure des heures alors qu'elle ne dure en réalité que quelques minutes. Elle se détache enfin de moi et j'attrape son sac. Merde il est sacrément lourd elle a dû emmener son dyson je suis sur.

- Tu as fais bon voyage ?
- Oui, après j'ai surtout dormi durant le trajet j'étais fatigué.
- Cela ne m'étonne même pas marmotte que tu es.

Elle me tire la langue et passe son bras sous le mien. Nous quittons la gare pour prendre un taxi.

- Alors Monsieur Garnier c'est quoi le programme ?

J'avoue ne pas y avoir trop réfléchi. C'est compliqué de marcher dans les rues alors que nous ne sommes plus de parfait inconnu. Je n'ai pas envie que tout le monde sache que nous sommes ensemble ici aujourd'hui.

- J'allais te proposer de passer du temps chez moi, j'ai pas forcément envie de faire des photos et signer des autographes toute la journée.
- Carrément monsieur joue les stars.
- Je te signale qu'on te reconnaîtra aussi.

Elle s'arrête de rire parce qu'elle sais que j'ai raison.

- Ok go chez vous monsieur alors.

Tout est toujours aussi fluide et cela me rassure. C'est assez bizarre de me dire qu'elle va rentrer dans mon appartement. Dans cet endroit qui est ma bulle depuis quelques années maintenant.

- Va y entre je t'en prie.
- C'est super mignon, je suis sûr que tu as tout rangé avant que j'arrive.

Je rougis heureusement que je suis derrière elle et qu'elle ne le vois pas. C'est vrai que j'ai rangé un peu le bazar qui traînais. Je suis un mec qui vis seul en même temps il faut me pardonner.

On s'assoit sur le canapé et je souffle enfin.

- Alors cet album tu en es où ?
- J'ai enregistré quelques chansons hier et avant hier. Je suis assez content parce que c'est des morceaux qui me ressemble.
- Oh je peux écouter un des morceaux s'il te plaît.

Quand elle me regarde avec ses yeux là, suppliant je ne peux rien lui refuser.

- D'accord, d'accord ça va arrête de me regarder comme ça.
- Pourquoi ça te perturbe ?

Si tu savais à quel point oui tu me perturbe mademoiselle Bailly...
Je lui tape le bras et je me lève pour aller chercher le casque pour lui faire écouter mon morceau préféré de l'album.

- Tiens.

Je lui place le casque sur les oreilles et je me re installe près d'elle. Je lance la musique et je la voie fermer les yeux. J'ai peur parce que c'est la première personne qui écoute cette chanson terminée.

Je vois des larmes couler le long de ses joues et je suis pris d'une émotion qui me coupe les jambes. Je me remémore l'histoire de l'écriture de cette chanson et je lutte de toute mes forces pour ravaler mes propres larmes.

Elle rouvre les yeux et enlève le casques de ses oreilles.

- Pierrot..

Respire, respire pense à autre chose.

- Ta chanson est incroyable, je n'ai pas les mots désolé je dois être ridicule.

Je lui attrape la main et je la serre fort dans la mienne.

- C'est moi qui l'ai écrite entièrement cette chanson...

Ma voix est sortie plus roque que je ne le pensais dû à l'émotion.

- C'est juste magnifique. Je ne veux même pas imaginer ce que tu as traverser pour écrire cela sur papier.

Je ferme les yeux, la vague d'émotions reviens et je n'arrive plus à la gérer..

- Hey..

Je la sens se rapprocher de moi et prendre mon visage entre ses mains chaudes.

- Je suis et serai toujours là pour toi. Si tu as besoin de tout lâcher va y. Je suis avec toi.

Je me laisse emporter par tout se sentiments et toute cette douleur enfoui depuis trop longtemps. Je me met à sangloter si fort que mon corps entier tremble. Elle me serre fort contre elle et je fini par poser ma tête sur ses jambes. J'évacue des années et des années de souffrance. Elle me serre fort contre tout en me caressant le dos. Elle n'a besoin de rien dire. Juste sa présence me fait du bien. Personne n'avais réussi à me libérer comme ça...

Comment faire Chaque seconde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant