Chapitre 18

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Stella

Deux semaines plus tard.

Tout est idyllique avec Tom. Je sais bien que nous sommes de simples amis, mais après ce qu'il s'est passé l'autre soir...

Tout va pour le mieux. On arrive à communiquer correctement, à tout ce suite ce dire si ça ne va pas.

J'ai l'impression que nos sentiments sont partagés.

Notre amitié, nos angoisses, nos inquiétude...mais aussi notre attirance.

Tom m'attire de plus en plus et je ne peux le nier. Et...j'aime bien penser qu'il puisse également être attiré par moi.

Après tout il est tellement attentionné et protecteur envers moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que je pourrais réellement être importante pour lui.

Et puis, depuis que ses deux semaines sont passés, je n'arrive plus à m'imaginer partir en rendez-vous avec d'autres hommes comme je le pensais avant.

En arrivant dans la cuisine, je souris, comme tous les matins en voyant Tom en train de préparer à manger.

Comme tous les matins.

Une réelle routine s'est installée entre nous. Il fait à manger, je souris, on parle il fait la vaisselle on part à la boutique et le soir c'est moi qui fais à manger et la vaisselle.

Tout est simple.

Tout est sain.

Comme un couple.

Mais seulement comme.

Parce que ce n'est donc pas le cas.

—Bonjour mon étoile, m'accueille celui qui se trouve être devenu mon obsession. C'est fou comme tu es belle, dès le matin, même quand tu n'es pas apprêtée. Tu restes parfaite dans tous les cas, les autres ne t'arrivent même pas à la cheville.

Il m'embrasse le front en posant une grande assiette de pancakes devant moi avant de commencer à manger à côté.

Est-ce que j'avais précisé à quel point il flirte avec moi ?

Je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis tellement heureuse.

Au point où je pourrais en pleurer.

Littéralement.

Peut être même que je l'ai fait.

—Tes pancakes sont fantastiques Tom c'est fou comme tu es bon cuisinier. Le copain parfait, je ris un peu, essayant de lui faire comprendre indirectement ce que je ressens.

Je commence donc à manger mon petit déjeuner sans jamais totalement quitter Tom du regard. Lui, par contre, ne me regarde pratiquement pas.

Je ne sais pas trop comment le prendre.

—Oh Tom ! J'ai oublié de te dire mais c'est le grand jour aujourd'hui ! j'essaye d'attirer un peu son attention en déviant sur des sujets au hasard.

Son attention se reporte de suite sur moi et je sors mon téléphone pour lui montrer avec hâte un email que j'avais reçu il y a quelques temps.

Une grande maison d'édition, qui fait uniquement des éditions collectors de livres à vu ma librairie et a accepté de travailler avec moi.

Avec MA boutique.

Et aujourd'hui, je vais recevoir le premier de leur colis.

Le premier d'une longue série.

F**king (the) liarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant