Chapitre 21

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Stella. 

Finalement, après une petite dizaine de minutes de marche je suis arrivée dans l'immeuble et dans l'appartement de Nikki. Comme quoi, la mannequinat paye bien.

-Ton appartement est absolument magnifique ! Je le complimente, pendant qu'elle me montre toutes les pièces de ce dernier.

Il a littéralement l'air de sortir de Pinterest ! Ses photos typiques tout en blanc et bois clair avec plein de plantes.

Magnifique.

Je soupire en regardant autour de moi. L'appartement et l'odeur d'Alexeï me manquent tellement. Mais c'est pour mieux se retrouver que je me suis éloignée.

-Allons dans le salon. Me propose gentiment Nikki. On va commander pizza et s'amuser toute la nuit d'accord ? Elle m'offre un énorme sourire réconfortant avant que l'on s'asseye sur le canapé.

Je hoche la tête, timidement, pensant sans arrêt à Alexeï. Il me manque tellement. J'ai déjà vraiment envie de le revoir. Non, besoin.

C'est mal, je sais, bien sûr, mais j'ai besoin de le serrer dans mes bras.

Je ne sais pas si je pourrais ressortir avec lui tout de suite, mais j'ai tellement envie de le revoir, en tant qu'ami, être heureux ensemble platoniquement, je ne sais pas, je n'en ai aucune idée. J'ai besoin de le voir, j'ai besoin que l'on parle pour être sûre de moi.

Sauf que...il pourrais aussi ne pas vouloir me voir.

Peut-être qu'il me haïs ?

Ou pas.

Après tout, il a toutes les raisons de me haïr. Je lui ai brisé le cœur. Deux fois.

Je soupire et relève la tête sur une Nikki plus que curieuse.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu veux qu'on en parle ? Elle me demande gentiment. Tu sais, même si on ne se connait que depuis très peu, tu peux te confier à moi sans aucun problème. Après tout, tu es chez moi, je pense que l'on peut se faire confiance. Elle rigole un peu avant de me caresser le dos, me réconfortant énormément.

-Tu es sûre ? J'hésite, la boule dans la gorge, sur le point de pleurer à n'importe quel moment.

Tu l'a cherché Stella.

-Tu sais, si je n'avais pas fait mannequin, j'aurais fait psy. Elle me sourit. Je ne te jugerais pas, promis.

-Alors voilà. Je me racle la gorge et me met en tailleur afin de me sentir un peu plus à l'aise. On va faire simple il y a plusieurs années... Et je lui raconte tout. De A à Z.

-Et comment tu te sens maintenant ? Elle me demande, avec un peu de précautions, sûrement par peur de me faire pleurer.

Et elle a raison puisqu'une pichenette pourrais faire couler mes larmes tellement mes yeux en sont remplis.

-Il me manque, terriblement. Je ne sais pas si je serais prête à ressortir tout de suite avec lui...j'hésite à l'appeler. J'ai besoin d'entendre sa voix. J'aimerais quand même passer du temps avec lui. Je l'ai déjà perdu une fois, je ne veux pas le perdre définitivement. Je lui dit, en commençant silencieusement à pleurer. Même si en ce moment ça s'est mal passé, qu'est-ce que je l'aime.

-Ne t'inquiète pas Stella, tu brilles malgré tout, et puis, qui doit se retrouver, se retrouveras. Je suis sûre que vous vous retrouverez, plus heureux que jamais, parce que tu mérites ce bonheur, plus que tout. Et puis, vu tout ce que tu m'as dit sur lui, je suis entièrement sûre qu'il t'aime aussi, voir plus encore. Elle m'enlace.

F**king (the) liarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant