Chapitre 22 !

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Stella.

Huit jour ce sont écoulés depuis que j'ai reçu la fameuse lettre d'Alexeï. La deuxième lettre d'Alexeï. Depuis ses huit derniers jours, je vis chez Nikki, n'ayant pas la force mentale de retourner chez moi. N'ayant pas la force mentale d'habiter seule.

Et sachant parfaitement que si je suis seule, j'irais de suite chez Alexeï.

Je suis dans mon lit -enfin, encore une fois, dans la chambre d'amis de quelqu'un- et regarde le plafond depuis une bonne demi-heure, ne voulant pas sortir du lit.

Alexeï me manque affreusement.

Ses câlins, ses petits déjeuners, nos journées passées ensemble, son odeur, son sourire, son visage...tout me manque tellement.

Je sens comme un immense vide en moi.

Comme si l'on m'avait troué le cœur.

J'ai tellement envie de le voir, mais j'ai si peur d'être blessé ou utilisé à nouveau.

Mais je l'aime.

Je l'ai toujours aimé.

Toutes ses discussions privées que j'avais faites avec d'autres hommes, tous les soirs où j'ai, malgré moi pensé qu'à Alexeï.

Il n'y a toujours qu'eu Alexeï dans ma vie.

Même si je suis sortie avec son frère, même si j'ai essayé de l'oublier en parlant à d'autres hommes.

Alexeï est toujours, toujours resté encré dans ma tête comme dans mon cœur.

Il n'y a toujours qu'eu Alexeï dans ma vie.

Le seul qui m'importe.

Le seul que je n'ai jamais aimé.

Cette nuit, j'ai encore rêvé de lui. De nos journées, de notre routine, de nos ébats d'il y a cinq ans...de nos baisers d'il y a cinq ans...de nos dates d'il y a cinq ans...

Tout est de la faute de Liam. S'il n'avait pas autant menti, s'il ne m'avait pas autant brisé ni utilisé...aujourd'hui, je serais heureuse avec Alexeï et jamais je n'aurais vécu ses trois années sur le marché de la prostitution.

J'ai tellement de haine envers Liam.

Mais aussi envers moi-même.

Mon corps est à mes yeux si impur.

C'est horrible.

Même presque un mois après avoir supprimé mon compte je lave encore mon corps avec insistance pour essayer de me sentir plus propre.

Après tout, même si je n'avais pas de rapports sexuels avec ses hommes, je vendais tout de même mon corps à des hommes...

Telle une prostituée.

Pourtant, je m'étais promis de ne jamais tomber dans se genre de choses.

Je soupire longuement avant d'enfin me lever de mon lit.

Nikki est déjà debout, portant une brassière de sport, un legging noir et une casquette, buvant une boisson d'une étrange couleur verte.

Beurk.

Mais je ne peux pas nier qu'elle est quand même tout droit sortie de Pinterest, de ses filles parfaites auxquelles on a envie de ressembler.

Elle se retourne vers moi lorsqu'elle me remarque finalement arriver.

—Hey ! elle m'accueille plein de bonne humeur. Comment ça va se matin ? Bien dormi ? elle me demande en posant son verre pour me prendre dans ses bras.

F**king (the) liarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant