Chapitre 19

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Stella

Tom, enfin, Alexeï pousse la porte d'entrée, encore totalement paniqué par mon appel.

De mon côté, quelques larmes coulent encore mais j'ai quand même plus au moins réussi à me calmer.

—Stella, mon étoile qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tout va bien ? Tu t'es fait mal quelque part ? Quelque chose t'est arrivé ? C'est Liam ? Alexeï se jette sur moi, toujours aussi paniqué.

Moi, je fixe son visage.

Qu'est-ce qu'il ressemble à Alexeï sans jamais que je ne l'ai remarqué auparavant.

Je n'arrive pas à croire que je ne l'ai jamais remarqué auparavant.

C'est si flagrant maintenant que je connais la vérité.

Juste les cheveux et quelques détails corporels qui changent. Et encore. Il est très reconnaissable.

Comment ai-je pu être stupide au point de ne pas remarquer ça avant ?

Sûrement parce que je voulais à tout prix oublier Alexeï et retrouver l'amour d'une quelconque manière...même si j'ai seulement tenté de retrouver une sorte d'Alexeï en quelqu'un d'autre.

Mais au final, c'est un amour que je n'ai toujours pas trouvé.

Il fallait s'y attendre.

J'aurais dû me concentrer sur moi au lieu d'essayer de remplacer le seul homme dont je suis tombée amoureuse dans ma vie.

Je le fixe toujours autant droit dans les yeux, sans rien dire. Pas un mot, pas une émotions. Rien.

Mes larmes ont beau couler, mon visage lui, est fermé.

Tel un robot.

Même si, « Tom » me disait que je n'en étais pas un.

Alexeï baisse les yeux sur la table basse et écarte en grand les yeux avant de lentement relever la tête, mais pas en ma direction.

Non.

C'est la porte de son bureau grande ouverte qu'il fixe, sous le choc.

Il s'agenouille ensuite devant mes, mes mains encore dans les siennes.

—Stella...par pitié, laisse-moi tout t'expliquer. Par pitié ne me déteste pas comme ça, ne pars pas comme ça, ne me quitte pas comme ça, je te le promets, j'avais une bonne raison, je le jure...il me supplie d'une voix désespéré. Ne me déteste pas mon étoile, je t'en supplie.

—Pourquoi, Alexeï ? Le mal que tu m'as déjà fait un y a cinq ans et que Liam m'a également fait ne t'a pas suffi ? je commence, les larmes me montant à nouveau aux yeux. Tu as dû revenir finir ton petit jeu pour apaiser ton cœur ? Une première fois ne t'a pas suffi ?

Mon cerveau, mon cœur et ma fierté me supplient de ne pas craquer.

—S'il te plait, Stella, par pitié je t'en conjure laisse-moi tout t'expliquer depuis le départ...tu...tu comprendras je te le promets ! il crie presque de désespoir. Ce n'est vraiment pas ce que tu crois, vraiment pas.

Je le regarde, les yeux vide d'émotions, mais remplis de larmes.

Et surtout le cœur en fumée.

—Vas-y, raconte-moi alors. Convaincs-moi de ne pas te haïr. Convaincs-moi de ne pas te jeter de ma vie. De ne pas appeler les flics pour demander une restriction, je lui ordonne presque, d'une voix aussi neutre que menaçante.

—Alors...voilà, il prend une grande respiration. On s'est, comme tu le sais, rencontré au restaurant le soir de tes 20 ans et tu t'es très rapidement rapproché de Liam comme de moi. Et c'était depuis le départ comme si nous étions amis de longue date, il commence et je hoche la tête, comme pour valider ce qu'il vient de me dire.

F**king (the) liarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant