I don't wanna be your best friends (Walty story)

Chapitre 12

Dès que je ne vois plus la voiture de mes parents dans l'allée, je fonce dans ma chambre.

Walter : Mes parents m'ont outé devant tous mes amis.

Ju : Merde... Je suis occupé, là. On en reparle plus tard, ok ?

Je ne réponds même pas et la laisse en vu. Merci de m'aider, Judith.

Je crois que cette courte conversation aide le craquage mental à arriver. J'oublie tout ce que je devais faire ce soir, me mets en pyjama et m'emmitoufle sous ma couette. Tout sort, tout ce que j'emmagasine depuis le début de cette histoire. Henry, Judith, mes parents. Tout va de travers.

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La porte s'ouvre doucement, et je sais que c'est Henry qui vient se coucher. Je n'ai plus de larme à faire couler, alors j'ai finis par déprimer en silence. Avec un peu de chance, il pensera que je dors.

- Walter ?

Je ne réponds pas. Je dors, laisse moi. Et il n'insiste pas. Je l'entends ce changer, mais un reniflement incontrôlé me trahit. Merde...

- Walter ? Qu'est-ce qui se passe ?

Je m'enfonce un peu plus dans ma couette, voulant disparaitre. Je n'ai jamais pleuré devant lui, ça ne va pas arriver aujourd'hui.

- Coup de froid. C'est rien, ne t'inquiète pas.

Mon coup de bluff n'a pas l'air de marcher car, cette fois, il insiste.

- Walter, je sais qu'il y a un problème. J'ai entendu ce que t'a dit ton père. Sur le coup, j'ai fait genre de te croire quand tu m'as dit que tout allait bien, je voulais pas te mettre encore plus mal que tu l'étais. Qu'est-ce qui se passe ?

Je souffle un grand coup et me tourne pour regarder le plafond.

- Mes parents veulent que j'aille voir un psy parce que je suis gay. Ils sont allé voir la mère de Simon et Sara et ont demandé aux parents de Stella comment ils faisaient pour avoir un enfant homosexuel, ce qui fait qu'ils m'ont outé et que bientôt tout le monde sera au courant. Judith évite un maximum de m'envoyer des messages alors qu'elle m'avait promis qu'elle serait à nouveau là pour moi. Et je n'arrive plus à être un simple meilleur ami avec toi. 

Il ne répond pas tout de suite, devant surement analysé tout ce que je viens de balancer.

- Walter, je... Je sais pas quoi te dire, là.

Je souffle et me remets dos à lui.

- Tu n'as rien à dire là dessus, de toute façon. Tous ces problèmes, ils sont là de ma faute. Toi, tu n'as rien fait.

- Si. Je suis dans l'un des problèmes. 

- Et tu veux et peux y faire quoi ? Tu l'as dit toi même ! Tu es soi-disant hétéro et Rose a l'air de beaucoup t'intéresser. 

- Pas tant que ça.

- Laisse tomber. Tu m'aides pas. 

Je me remets sous ma couette, cherchant à créer une bulle de protection du monde extérieur avec elle.

- Non, Walter. Attends. Pour les gars, ils peuvent rien dire sur ton homosexualité. Simon est gay, Stella est lesbienne, Fredrika est bi, et Wilhelm c'est compliqué. Pour tes parents et Judith, qu'ils aillent se faire voir. Pour... Pour nous, j'y ai réfléchi.

Je l'entends s'assoir sur son lit et il reprend : 

- Mes parents n'ont rien dit quand ils ont été au courant pour Simon et Wilhelm ainsi que pour Stella et Fred, alors... Alors je me dis qu'ils sont peut être pas comme je le pensais. Ce que je veux dire par là, c'est que j'en ai moi aussi marre d'être simplement ton meilleur ami et... Et peut être que mes parents ne diront rien si... Enfin, tu vois.

- Ouais, mais je veux que tu le dises, je réponds en sortant de ma couette et en me tournant vers lui.

- Walter, non...

- Si Henry. Je veux que tu le dises pour que je sois sûr qu'on parle bien de la même chose.

Il lève les yeux au ciel en lâchant un petit rire.

- Walter... Walter, est-ce que tu veux être mon petit ami ?

Mon cœur rate un battement. Putain de merde, j'attendais tellement ce moment.

- Si je réponds non ?

Ses yeux s'ouvrent en grand et ça me fait rire.

- Tranquille, je déconne ! Tu pensais vraiment que j'allais répondre non ? 

Je lui souris et dis, pour confirmer ses doutes : 

- Je veux bien être ton petit ami, Henry.

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Ce n'est pas finit !!!