Chapitre 14

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Vu que je ne voulais pas qu'elle est fait le chemin pour rien et que je reste un trop bon ami, j'ai emmené Judith faire le tour d'Hillerska avec moi et les autres. Heureuse de se retrouver parmi des gens d'un haut milieu social, elle ne peut se retenir de leur demander tout de leur vie, ce qui gêne certain d'entre nous.

- Et toi ? Elle demande en se tournant vers Henry alors qu'on s'assoit dans l'herbe. Ils font quoi tes parents ?

Je vois mon désormais petit ami clignait des yeux avant de répondre, signe qu'il n'est pas très à l'aise. La dernière fois qu'on en a parlé, l'entreprise de son père avait des difficultés.

- Euh... Mon père gère sa propre entreprise.

- ça marche bien ?

- Moyen. 

- Oh, pauvre chou, elle pose la main sur sa jambe. ça va s'arranger, je te le promets.

A quoi elle joue ? Je lui lance un regard noir, tout en cherchant à comprendre ce qu'elle essaye de faire.

- Et... Tu aimerais faire quoi, toi ? Elle continue.

- Je... Je sais pas, répond Henry, de plus en plus gêné de la proximité de Judith avec lui. Je pense reprendre l'entreprise de mon père.

- Oh, ça serait une bonne idée !

Felice se rapproche doucement de moi et me tapote l'épaule.

- Elle le drague, elle me chuchote. 

- Je l'avais remarqué, merci. Mais, elle sait ce que je ressens pour Henry, pourquoi elle ferait ça ?

- Réfléchis, Walter ! Tu as arrêté ton amitié avec elle alors qu'elle a fait tout le chemin pour toi. Elle veut te faire regretter ce choix.

Je regarde Judith, de plus en plus proche d'Henry. Sa main est remonté vers sa cuisse et elle le regarde avec des petits yeux doux. Putain, elle veut me le prendre...  Et elle ne s'arrête pas. C'est la première fois que je vois Henry dans un aussi gros malaise. Il ne sait pas quoi dire, ne sait pas quoi faire.

- J'adore tes cheveux, elle lui dit en lui touchant. Tu fais un entretient spécial, dessus ?

- Euh... Une douche avec du shampoing tous les deux jours.

Il répond honnêtement, sans chercher à faire continuer la discussion. Il est mignon, perdu comme ça.

- Et toi, Judith, essaye de l'interpeller Stella. Parle nous de toi.

- Oh, moi. Y a pas grand chose à dire, je ne suis pas comme vous, elle me lance un regard noir et retourne sur Henry. Mais ça fait tout son charme, nous ne sommes pas pareil. 

Henry me lance un regard à l'aide. Il en a marre de ça mais ne sait pas comment l'arrêter. Alors je me lève et appel mon ancienne meilleure amie.

- Judith, si tu venais avec moi ? Comme ça, je te montre la cafétéria en même temps qu'on prend des trucs pour grignoter.

- Non, Walter. Je n'ai pas envie. Je suis bien, ici.

- Moi je vais venir, si tu veux, se propose directement Henry en se levant.

Pendant que nous partons, j'envoie rapidement un message sur le groupe.

Walter : Si il se passe quoi que ce soit, envoyiez moi un message. Je reviens directement la remettre en place.

Fredrika : ça marche. On te prévient s'il y a un problème.

Je vois que Simon et Sara ont lu le message, et ça me fait lâcher un petit rire. Ils ne doivent pas comprendre, les pauvres.

I don't wanna be your best friends (Walty story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant