I don't wanna be your best friends (Walty story)

Epilogue

Je récupère mon diplôme et retourne m'asseoir à ma place, à côté d'Henry. Son diplôme en main, il joue avec son chapeau de diplômer.

- On va plus se revoir, il me chuchote.

- Mais si. On se verra moins, c'est sûr. Mais on se reverra. 

Il pose sa main sur ma jambe, et je lui souris.

- Je t'aime, je lui dis.

- Je t'aime aussi.

Une fois que tout les diplômes sont données, le personnel nous lâche et on court tous dehors, fier de montrer nos diplômes. En haut des marches, je cherche mes parents. Ils ne sont pas là, j'aurais dû m'en douter. Je traine donc des pieds dans l'herbe, passant entre tous les élèves avec leur parent. Quand je relève la tête, je retiens un rire. Un peu plus loin devant moi se trouve la pancarte tenu par les parents d'Henry avec une photo de lui enfant. Je m'approche d'eux et, quand il me voit, Henry me fait de grand signe.

- Ils ne sont pas venu ? Il me demande.

- Non. Enfin, ça ne m'étonne pas.

Ses parents me sourient et je les salue. Je ne leur ai jamais vraiment parler, à part pendant les journées de parents.

- Maman, papa, c'est Walter. Mon petit ami.

Je rougis doucement, toujours pas habitué à être appelé ainsi.

On s'est officiellement mis ensemble après le bal de deuxième année et, même si on ne le montrait pas trop au début, on a finit par laisser la gêne de côté et ne plus avoir peur de se montrer.

Le plus compliqué, pour lui, ça a été de l'annoncer à ses parents. Ils n'ont pas extrêmement bien réagi au début, puis ils ont fini par se détendre et ont accepté la situation. Contrairement à mes parents... Ils n'acceptent toujours pas, veulent toujours que j'aille voir un psy. Quand je leur ai dit que j'étais en couple avec Henry, ils ont même essayé de me changer d'école. Mais je me suis défendu et, avec l'aide de tous mes amis, j'ai réussi à rester à Hillerska.

Et je suis putain de diplômé aujourd'hui !

- Oui, on se souvient de lui, répond son père.

Il essuie sa main sur son pantalon, étant sale à force de se poser sur les roues de son fauteuil, avant de me la tendre. Je la lui serre et embrasse poliment sa mère.

- Tu as aussi obtenue ton diplôme ? Elle me demande.

Je hoche vivement la tête. 

- Bravo !

Je souris. Putain, ils ont l'air fier de moi !

- Henry, mon grand. On va aller parler à d'autres parents, ça te dérange pas ?

- Non, allez y ! 

Sur ceux, ses parents partent. On reste tout les deux, entre tous les élèves, diplômés ou non.

- On va devoir rejoindre les autres pour fêter le diplôme, je sors.

- Je sais.

Il me prend dans ses bras et pose sa tête sur mon épaule.

- Je suis fier de toi, Walter.

- Pour ?

- Pour ton diplôme.

Je me recule un peu et l'embrasse.

- Merci, je souffle contre ses lèvres. 

On s'embrasse de nouveau.

- J'ai une idée, me dit Henry quand on se sépare.

- Ouais ?

- Tu veux passer le début des vacances chez moi ? Mes parents vont pas beaucoup être là, avec le travail.

Je hoche rapidement la tête, puis me reprend dans un rire, suivi par Henry.

- Ouais, je veux bien.

Et, alors qu'on nous appelle pour rejoindre les autres troisièmes années, on s'embrasse une dernière fois.

Il est mon meilleur ami ET mon petit ami.