EPILOGUE

383 32 7
                                    


DAISY

Il n'est quand même pas sérieux ? Définir notre relation grâce à un pari sur une stupide note d'examen ?

Il ne peut pas être amoureux de moi ! C'est juste impossible. Sienna non plus ne devrait pas être ma meilleure amie, c'est théoriquement impossible merde. Pas après tout ce que mon père leur a fait subir.

Moi qui pensais le connaître réellement, je l'ai pleuré tellement de fois, que sa vraie mort ne m'atteint pas. Il est mort, une bonne fois pour toutes.

Pourquoi est-ce que les morts ne le restent pas ?

Leur enlèvement est la cause de tous leur malheur, l'arrestation d'Aiden la mienne. Alors pourquoi est-ce qu'il ne veut pas m'abandonner une bonne fois pour toute ?

Je le re concentre sur mon examen et une demi-heure plus tard, je me lève et dépose ma copie sur le bureau de l'enseignant.

— Si j'ai une meilleure note que toi, tu me laisseras enfin partir ? Tu arrêteras de t'accrocher aux débris de notre relation ? Je lui demande pour être sûre.

— Évidemment. Je n'ai qu'une parole Daisy.

***

Plusieurs fois, je me suis demandée si je devais appeler ma mère. Malgré ce qu'elle m'a fait, la dernière fois qu'on s'est parlées, elle a essayée de me prévenir, mais je ne l'ai pas écoutée. Et par ma faute, James est mort.

Assise sur un banc, je le décide enfin à composer son numéro et au bout de trois sonneries, elle répond.

— Daisy... ? Tu vas bien ?!

Sa voix... elle paraît fatiguée, inquiète aussi.

— Oui. Tout va bien, pour moi du moins... et toi ?

— Maintenant ça va, j'ai appris qu'un étudiant de ta résidence était mort, j'ai crié l'espacé d'un instant que c'était toi.., je suis désolée, désolée pour tout.

Combien de fois j'ai rêvée d'entendre ça ? J'ai imaginée cette scène un nombre incalculable de fois. J'ai retrouvée un brin de notre complicité d'auparavant. Durant de longues minutes, on rigole, parle, raconte nos journées et mes cours. Malgré moi, un sourire naît sur mon visage quand je l'entends rire, chose qui n'était pas arrivée depuis longtemps.

Ça m'a fait du bien de renouer avec elle. Mais je coupe part à la conversation, quand j'aperçois Ethan à quelques mètres. C'est peut-être mon instinct maternel, mais j'ai besoins d'aller le voir alors j'y vais.

Je rassemble toutes mes affaires dans mon sac et les fourrent à la va-vite avant de me mettre à lui courir après.

Je n'aurais jamais crue qu'un jour je courrais derrière un garçon. Pour un garçon. Mais Ethan étant ce qu'il est, je le fais. On ne s'est pas vraiment parler depuis le suicide de son meilleur ami. Je pose ma main sur son épaule et il m'adresse son éternel sourire et me salue.

Il me parle de tout et de rien, mais surtout de Liam.

— Donc... je présume qu'il t'as dit pour son pari débile pas vrai ?

SOULMATESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant