SOULMATES

16 | Honte de minuit

ATTENTION ! TW's !
Viol, harcèlement psychologique,
faites attention please. Love.
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DAISY

L'odeur vanille de mon parfum a envahit ma chambre et je me concentre dessus pour éviter de penser à ce qui va se passer. Le déni pur et simple. Mais c'est plus facile comme ça, je finis toujours pas accepter. Logan s'est posé sur mon lit et à sorti une cigarette qu'il commence à fumer sans même ouvrir les fenêtres.

— Tu... tu peux... évi... éviter de fumer... maintenant ?... je me mords l'intérieur des joues pour me donner du courage.

— Ta ventoline te sers à quoi ? Au lieu de me faire chier va en prendre imbécile.

J'obéis sentant que j'en ai besoin. Ça faisait longtemps que j'avais pas fait de crise d'asthme. Peut-être deux ans ? Je sors ma ventoline de mon sac avant d'inhaler l'oxygène à intervalles régulières. Je détache mes cheveux et j'enlève ma cravate dans la salle de bain. A travers la porte je peux entendre les cris de mes colocataires sûrement entrain de jouer à des jeux vidéos.

Je donnerai tout ce que j'ai pour être avec eux en ce moment, même si il y a le violoniste. Quand je sors de la salle de bain, Logan est sur son ordinateur à travailler. Je me pose sur ma chaise de bureau et j'ouvre un livre. Ça serait si facile si je vivais dans un roman. Ça serait moins dur. On reste deux bonnes heures sans s'adresser la parole, m'étouffant quelque fois à cause de la fumée qui a envahit la pièce.

Je ferme les yeux et quand je les rouvre, Logan a éteint sa cigarette et l'a jeté sur le sol de ma chambre. Il m'attendait. De sa main, il exige que je vienne à lui alors j'acquiesce et je me met devant lui. Il pose sa main sur le creux de mon dos et il m'approche de son corps.

— Ne fais pas de bruits Daisy. Enlève tes dagues et vêtements. Il m'ordonne durement de sa voix grave.

Je les enlève une par une et fais glisser le pull de mon uniforme à mes pieds suivit aussitôt par ma jupe dans de petits tremblements. Sa peau caresse mes bras nus. Sa peau brûle. Ma peau brûle au contact de la sienne. Ça fait mal, je souffre. Mais c'est tout ce que je mérite alors je le laisse faire, je le laisse découvrir ma peau pour la je ne sais combientième fois. Il enlève à son tour ses vêtements et se relève pour me pousser sur mon lit. Puis il regarde mon ventre.

Oh non.

J'avais totalement oubliée.

Il va recommencer. Ses mots crus de la dernière fois me reviennent en pleine face alors que j'ai tentée de tout oublier. Mais c'est en vain apparement.

— Putain... Daisy... ne me dis pas que...

Je le regarde dans les yeux. Est-ce qu'il s'inquiète ?... il a peur... pour moi ? Il n'est peut-être pas totalement mauvais. Il peut avoir changé. Tout le monde a le droit à une deuxième chance.

— Ne me dis pas... que tu as grossis ?!

Le choc. Qu'est ce qui m'a prise d'y croire ? Les rêves sont la nuit. Mes rêves ne sont que des rêves. J'ai honte. Terriblement honte. Il a sûrement raison... j'ai dû grossir en arrivant ici. Moi qui pensais avoir surveillée les calories... je me restreignais même à deux « repas » par jour. Mais un seul « repas » est largement suffisant... sinon je vais encore grossir.