Au Prix Du Sang

Story Time 11

J'espère que ce chapitre vous plaira 😁. Bonne lecture ⚘.

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Le trajet se déroule en mode silencieux. On arrive au bout de trente minutes devant l'immeuble qui m'a accueilli quand je suis arrivé à Bussville. L'immeuble n'a pas changé, il est resté intact mais, la peinture paraît neuve. Je marche derrière mon père sans savoir où on va. On entre dans ce grand immeuble et le hall d'entrée me donne le tournis. Il s'enregistre à la réception et me fait signe de le suivre. on monte dans un ascenseur et il appuie sur le chiffre six. On enchaîne les étages et on s'arrête quand l'ascenseur arrive au sixième étage. Je sors après lui, et on prend le couloir de gauche. On passe devant plusieurs bureaux dont les murs sont en verre, ce qui empêche de suivre certaines conversations. On s'arrête enfin devant une porte sur laquelle est marquée : Me PERALTA. Il insère sa carte magnétique dans l'espace réservé et la porte s'ouvre automatiquement. J'entre derrière lui et je suis fasciné par la splendeur de son bureau. Une immense pièce assez spacieuse aux mûrs en verre. Son bureau est installé de sorte à ce qu'il soit face à la porte et dos à la route.  Quand on est assis dans son fauteuil de magistrat, la télé est à sa droite et à sa gauche, il y a une grande étagère sur laquelle est posée une pile de dossiers. Juste en face de son bureau il y a deux chaises pour recevoir ses clients, et un canapé un peu plus éloigné. Je suis surpris quand je vois une photo de moi plus jeune sur son bureau. Ce jour là, j'essayais de pédaler un vélo. Chose difficile quand on apprend, et facile quand on sait en faire. Je sens un pincement dans mon cœur à ce moment, et un sourire qui se dessine involontairement sur mon visage. Je m'assois sur le divan en cuir pour me faire passer inaperçu et je continue de contempler la pièce dans les moindres détails.

_ 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ? Demande mon père

Je le regarde sans comprendre le sens de sa question.

_  Comment tu trouves mon bureau ? Il demande à nouveau

Je ne dis rien et je me contente de sourire. Alors il se lève et viens s'asseoir près de moi sur le divan.

_ Tu sais, commence t-il. Je suis fier de toi. Je suis bien conscient du fait que l'école ne soit pas un pote pour toi mais, tu t'es bien battu. Ta mère serait très fière de toi.

La phrase qui fait chaud au cœur. Je manque de couler des larmes quand il me le dit.

    _ Je voudrais tellement te voir accomplir tes rêves, reprend t-il. Je sais que tu peux le faire. Je sais aussi que je n'ai pas été le meilleur des pères mais, j'espère que tu m'as pardonné mes manquements. Tout ce que je veux c'est que tu sois heureux, et que tu réussisses. Je peux te faire confiance ? Il demande

_ Oui, j'y arriverai. Je répond en souriant.

Soudain, quelqu'un frappe à la porte et quand mon père accorde la permission demandée, c'est une belle femme métisse aux formes rondes qui entre, tenant dans ses mains une enveloppe encore scellée. Elle dépose l'enveloppe sur la table basse devant et nous et explique à Papa que cette enveloppe viens de l'administration avant de s'en aller.