Story Time 35

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J'espère que ce chapitre vous plaira 😁. Bonne lecture ⚘.

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Je quitte l'appartement en compagnie de Julius, en direction de l'entrepôt pour récupérer la marchandise de la semaine. Nous ne sommes que deux, j'espère que ça ira vite. Je veux plus recevoir des leçons de Willis, je veux lui montrer que je sais exactement ce que je fais.

À l'entrepôt, le chauffeur nous attend déjà avec le sac noir qui contient tout le matos en main. Il ne bavarde pas ; une fois qu'il nous a remis le sac, il s'en va sans rien dire. Sans perdre de temps, Julius et moi retournons également d'où nous venons, afin de préparer la vente de toute cette marchandise. J'ignore combien de kilos de cocaïne j'aurai encore à vendre mais, j'aimerais en finir d'ici la semaine prochaine.

Je sors les paquets de cocaïne contenant chacun un kilo de celle-ci, et je les pose sur la table basse du salon. Je met également tout le matériel nécessaire à ma disposition.

_ Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Me demande Julius

Je ne sais vraiment quoi lui répondre, les explications, ça n'a jamais été pour moi. J'étale d'abord sur la table du papier aluminium pour ne pas laisser de traces. Je ramasse dans le sac noir, une paire de gants pour moi et une autre pour Julius. J'en sors également deux cache-nez pour chacun de nous, et je commence le mélange. Le but est de mélanger la coque avec toutes sortes d'autres poudres qui rajouteront un peu de peps. Ensuite nous devons bien mélanger pour qu'il n'y ait pas de grumeaux et que le tout soit pur pour la clientèle. Je dois après peser des sachets de quatre grammes qu'on revendra dans la rue. Quand je bossais avec Marteen, c'est lui qui gérait ces trucs ci ; j'avais juste à vendre.

Il est environs dix-huit heures et on a toujours pas fini. À ce rythme ci, on en a pour toute la nuit. Et moi qui commence à avoir la dalle. Manipuler autant de poison me tourne le cerveau et l'estomac avec.

_ Tu crois pas qu'on devrait sortir faire un tour histoire de recharger nos bidons, je meurs de faim. Râle Julius

_ T'as raison... allons-y

On charge nos sweats chacun de quelques sachets et on file. J'espère juste que bientôt je n'aurai plus à faire ça ! Si ce n'était ma mère qui me protégeait chaque jour, je serais déjà sous terre.

Au Prix Du Sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant