Story Time 46

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J'espère que ce chapitre vous plaira 😁. Bonne lecture ⚘.

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    PDV de Genezio

Ça fait bien longtemps ! J'ai su affronter la douleur et aller de l'avant. La place de Miguel n'est pas vide, il est là quelque part, je le sais. Hier j'ai reçu un mail anonyme d'où la personne disait vouloir m'aider à retrouver Miguel. Mon cœur est tout chamboulé et mon cerveau ne sait quoi penser. Est-ce une ruse pour m'arnaquer ? Ou un moyen de me persécuter ? Bref, j'en saurai plus dans quelques minutes, puisque la personne source de ce mail viendra me rencontrer ici même à quinze heures. Il est déjà quatorze heures et cinquante quatre minutes. J'espère qu'elle ne me fait pas perdre mon temps.

Je sors de ma rêverie lorsque mon téléphone de bureau placé juste sous mon nez sonne. Je décroche et apprend que mon invité tant attendu est là. Je charge ma secrétaire de le mener jusque dans mon bureau et je raccroche. Mon cœur s'emballe tellement, le pire pour moi serait de rechuter. Un autre  arrêt cardiaque me tuerait alors j'espère que ce n'est pas une plaisanterie.

L'homme entrant dans mon bureau est de peau blanche, il a des cheveux ébouriffés et la barbe en pagaille. Ce qui me laisse penser qu'il est là juste pour l'argent, et rien d'autre. Sa vieille sacoche lui donne une allure de vendeur ambulant. Il est totalement fasciné en voyant mon environnement de travail mais je n'ai pas le temps pour ça alors je râcle ma gorge pour le réveiller et lui rappeler ma présence.

_ Maître PERALTA, quel honneur de vous rencontrer enfin !  Dit-il avec un large sourire

_ Je vous en prie, appeler moi Genezio ! Je dis gêné

_ Ok Genezio, moi c'est Jeff... Jeffrey Spark !

_ Enchanté ! Asseyez vous !

_ Merci, c'est un beau bureau que vous avez là !

_ Écoutez, je n'ai pas de temps pour vos flatteries, dites moi juste ce pourquoi vous êtes là autrement, déguerpissez de mon bureau. Je dis un peu plus sérieusement

Son sourire semble s'élargir, j'ai affaire à un joueur. Son sourire arrogant me rend tellement furieux que j'ai envie de le mettre dehors. Je cautionne ça et je le fixe nerveusement en attendant qu'il parle. Il fouille son vieux sac et en sort une enveloppe A5 qu'il pose sur la table. Je me méfie de lui tout comme de cette enveloppe mais remarquant mon attitude, il me la tend.

_ Qu'est-ce que c'est ?

_ Ouvrez donc et vous saurez ! Reprend t-il avec son sourire mesquin

J'ouvre l'enveloppe et je sors les photos s'y trouvant. On dirait un jeune homme élégant et bien habillé en tout cas. Je tend donc à ce monsieur un regard signifiant qu'est-ce que c'est ? Et lui, il me tend un autre disant regardez bien. Alors je regarde à nouveau la photo et quand je vois le visage de Miguel, je suis troublé. J'ai tout d'un coup chaud, je bois de l'eau. Ma vue est trouble et ma cage thoracique comprimée. Je tousse encore et encore, je desserre ma cravate pour mieux respirer. Pitié, pas un second arrêt. Au bout de deux minutes, tout s'est arrêté. Je m'éloigne pour reprendre assez d'air et replonge dans la discussion lorsqu'il l'engage à nouveau.

_ Votre fils n'est pas mort, Maître PERALTA ! Il est bien vivant et il mène une vie loin d'être digne.

Je reste silencieux !

_ Où est-il ?! Je demande d'une voix rauque

Il rigole et se frotte les doigts pour me demander de l'argent. Je soupire, pas très sûr de vouloir dépenser mais sûr de vouloir retrouver mon fils

_ Vous voulez combien ? Je demande en lui lançant mon chéquier

Il affiche à nouveau ce sourire narquois et ramasse un stylo.

_ Je veux avoir une rencontre avec lui ! Arrangez vous  pour ça ! Je dis parfaitement stricte.

_ Vous savez Maître, il reprend. Plus vous en demandez, plus j'ajoute de zéros. C'est pour l'argent que je le fais.

_ Je vous envoie la moitié tout à l'heure et seulement lorsque vous aurez rendu votre part du marché et que j'aurai pu voir mon fils, je vous enverrai le reste.

_ Ça me va !

_ Maintenant foutez le camp ! J'ordonne.

Et zut ! J'ai tellement d'émotions en moi que je n'arrive pas à canaliser. Un verre de whisky pourra certainement me détendre alors j'en sers un que je sirote en déambulant dans mon bureau. Quelle journée mouvementée !

Au Prix Du Sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant