Chapitre 11 (C)

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Point de vue Eléa

Le jour J est enfin arrivé.

- Profite-bien ma chérie, dit ma mère tellement ravie que je parte chez une amie.

- Merci, promis je t'envoie des messages tout les jours. 

Mon père descend les escaliers avec ma valise suivit de ma sœur qui verse quelques larmes.

Petites larmes de crocodiles surtout. 

- Tu as intérêt, dit mon père posant ma valise au sol.

- Je ne pars pas en plein milieu d'une jungle, je suis qu'à cinq minutes de routes.

- Et alors ? Ecoute tes parents un peu, me dit ma mère en me faisant un câlin. 

JJ vient courir dans mes bras.

- Tu me ramènera un souvenir ? 

C'est bien un enfant, elle pense qu'aux cadeaux. 

- Bien sûr. Autorisation de dormir dans mon lit.

- Oui, trop gentille merci.

Je sens mon téléphone vibrer, c'est Marie.

Ils sont là. 

Surtout reste calme Eléa. 

On toque à la porte, je suppose que c'est Marie. 

- Vas-y entre, je lui dis en souriant.

- Bonjour monsieur et madame John's.

- Bonjour mademoiselle, dit ma mère en lui faisant la bise. Tu vois que c'est pas des psychopathe, dit-elle à mon père.

Non mais eux ! La honte.

- J'avais le droit d'en douter, dit-il tout doucement à l'oreille de ma mère. 

Là, on dirait que c'est nous les fous.

- Allez je suis prête on peut y aller.

Je prends ma valise et embrasse mes parents et JJ.

Je ferme la porte et c'est partit, l'aventure peut commencer.

Cependant, plus je me rapproche de la voiture et plus je remarque qu'il y a une autre personne côté passager. 

Tyler descend de celle-ci et prends mes bagages pour les mettre dans le coffre.

- Ne panique pas mais ma tante a tenue à nous accompagner. 

Pardon ? 

- Mais je...

Il prend ma main et lui fait un  baiser dessus.

- Tout va bien aller, dès que tu sens que la situation est difficile, prends ma main et serre là. 

- J'espère que tu es prêt à l'avoir souvent dans la tienne alors.

- Pas pour me déplaire, me dit-il en me faisant un clin d'œil. 

Il m'ouvre la portière et je m'installe au milieu, entre lui et Marie.

- Tu vas bien ? me demande Marie doucement.

Je me contente simplement d'hocher la tête.

Je vois leur tante me fixer dans le rétroviseur. Son regard n'est ni amical, ni de remplis de compassion. Elle me voit comme une intrue, comme une ennemie. 

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