La proposition

Chapitre 8 (C)

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Point de vue Eléa

Je ne sais pas où me mettre et je suis complètement tétanisée fasse à ma mère ravie et mon père en colère. Je n'ai jamais eu autant envie de le frapper que maintenant. Je gérais la situation à la perfection, pourquoi il a fallu qu'il vienne ?

Toujours derrière Tyler, je lui souffle :

- J'ai simplement dit à mes parents que j'allais chez une amie.

Il se retourne aussitôt vers moi, le regard coupable.

Oui, nous sommes cuit. 

- Il rigole, ce n'est pas ce qu'il voulait dire.

- Je ne trouve pas ça très drôle jeune homme, dit mon père méfiant.

Il faut qu'il nous croit.

Tyler s'approche de lui.

- C'était une blague de mauvais goût et je m'en excuse. Il m'arrive de charrier gentiment votre fille. La vérité c'est que je suis venue récupéré la veste de ma sœur qu'elle avait prêter à Eléa.

Mon père le regarde toujours septique mais je trouve qu'il a bien retourné la situation. 

- Ma fille ne m'a jamais parlé de vous.

Tyler me regarde en souriant.

- Jamais ?

- Jamais, je répète presque aussitôt.

- Voilà, je suis désolé de vous avoir dérangé. 

- Attentez jeune homme, je n'en ai pas finit avce vous.

Il va finir par croire que mon père est fou.

- Oui ?

Je vois bien que Tyler est de mois à l'aise.

Bien fait pour lui. 

Il arrête jamais ces conneries aussi.

- Vous seriez également présent la semaine prochaine ?

- Oui. 

- Ne vous approchez pas de ma fille.

- Papa.

Il lève ses mains en l'air et je me retrouve de nouveau rouge comme une tomate.

- Je préfère prévenir.

- Je laisserai votre fille tranquille.

S'il savait mon père ferait une crise cardiaque. J'ai pris la bonne décision en décidant de ne rien leur dire.

- Très bien.

- Bon laisse-les tranquille, dit ma mère. 

- Viens Tyler je vais te redonner la veste. 

Il me suit jusqu'à l'étage.

- Il peut attendre au pas de la porte tout de même, dit mon père toujours prévenant.

- Viens là, retourne à ton journal, dit ma mère fatigué du comportement de mon père.

Je rentre dans ma chambre accompagnée de Tyler.

- Charmant ton père.

- On va pas se mentir, c'est un peu de ta faute tout ce qu'il vient de se passer. 

- Comment j'aurai pu savoir, me dit-il en s'asseyant sur mon lit. Sympa ta chambre. Je l'imaginais comme ça.

- Bon, tu as limité les dégâts. Merci.