Chapitre 28

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Pov Amélia 

Je regardais Elea partir, je ne sais pas ce qui m'a pris de lui parler ainsi, ce n'était pas voulu. Au fond de moi, je l'aime bien cette jeune fille, elle m'est très sympathique et gentil. Je venais peut être de m'excuser mais dans son regards, je pouvais voir qu'en vérité elle était déçu. Donc, je voulais me faire pardonner autrement, après mon mauvais comportement de cette semaine. Je sais qu'elle ne profite m'as de notre argent mais, demain, une journée shopping entre filles, avec nous Marie pourrait nous faire du plus grand bien. Alors, je montais les escaliers qui menaient à l'étage. Arrivant devant leurs chambre, levant ma main prête à frapper mais ce que j'entendis m'en empêcha. Reculant d'un pas, par la surprise que me procurait cette phrase. Je me répétais ces mots dans ma tête essayant de comprendre.

" Rendons notre histoire réelle "

Tant de proposition s'offraient pour comprendre chaque mots. Mais pourtant qu'une seule me venais à l'esprit. Alors, durant toute cette semaine, tout n'était que mon mensonge. Leurs histoire n'était que comédie. Je me sens trahis, en colère et ridicule. Déçu, contrariée, je me dirigeais dans ma chambre. Allongée dans le lit, je cherchais des explications à tout ce cinéma.

Est ce que Céline était au courant ? Ou bien Louis ? 

Tant de questions se posaient autour de ceci mais je fus bien contrainte de me dire que j'avais trouvé le problème. Il ne venait pas d'eux, de leur mensonge ,non, il venait tout simplement de moi. Je pense que demain, tous ensemble, nous allons avoir une conversation. 

En attendant, je savais que j'allais passer la nuit la plus longue de ma vie. 

Le lendemain

Doucement, je me réveillais en repensant à ce que j'avais découvert vielle. Tout d'un coup, je me souvenue que la famille de Rosélia venait dîner ce soir à la maison. Peut-être ferais-je mieux d'annuler avant que cela ne tourne au vinaigre. Si il parviendrait à ce que cette famille soit au courant de toute cette mascarade, ils nous en voudront et Rosélia serait la gagnante de cette histoire. 

Mettant mon peignoir de velours soigneusement offert par mon mari, Cédric. Je n'ai pas souvent parlé de mon mari. De plus, il ne pouvait pas venir cette semaine, un voyage d'affaires, il est alors partit à l'étranger. 

Descendant, je me dirigeais vers la cuisine, il n'y avait personne et vu le bazar sur la table, les jeunes ont du déjà déjeuner. Malgré le fait qu'ils soient en vacances, ils se réveillent chaque matin tôt et après ils vont se plaindre qu'ils n'ont pas assez dormis. Les jeunes d'aujourd'hui !

Cette nuit, avant de m'endormir, je m'étais convaincu de quand même amener les filles en balade. 

Une heure plus tard

Nous étions en route pour les magasins, avec moi, Marie et Eléa m'accompagnais. Cette situation me mets à l'aise, plus je regarde Eléa, plus je me dis que pour elle tout est un espèce de jeu. Un jeu dans lequel les pions se sont eux. Si l'un d'eux parviendrait à perdre alors l'autre pions aura perdu à son tour. Aussi, quand je la vois, je me disais qu'enfin Tyler avait trouvé une fille qui lui correspond même si au début, elle ne m'inspirait pas tellement, c'est parce que je savais au fond de moi, qu'elle était celle qui lui fallait. Mais, maintenant que je sais que tout n'est que comédie.

A t-il vraiment trouvé la bonne personne ? 

Nous arrivions dans un magasin, autrefois, j'amenais beaucoup Marie ici, elle venait assez souvent à la maison ainsi que Tyler, puis un jour, les choses ont changer ou plutôt c'est moi qui est changée. Mon passé m'a fait devenir une personne que je n'ai jamais voulu être, une personne que pourtant je détestais. Mais, je sais, mon passé n'excuse pas tout, mais pourtant des cicatrices sont encore présentent au fond de moi, et je me rends compte que ces deux dernières années, je n'ai pas été une bonne personne, ni une bonne mère, ou tante. Je représentais tout ce qu'à l'époque je détestais. 

La propositionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant