Le majordome de Lady Danbury nous conduit dans le petit salon où nous l'attendons. La décoration est juste magnifique, à son image qu'elle nous renvoie. Les meubles sont principalement rouges. Je me dirige à la fenêtre pour regarder la vue et je dois dire qu'elle est pas mal. Etant donné que la fenêtre donne sur les bois. Je souris me rappelant la campagne.
Ma contemplation fût interrompue quand Lady Danbury et le duc arrivèrent dans le petit salon.
- Miss Blackwood vous avez l'allure de votre grand-mère, me dit-elle
- Je vous remercie Lady Danbury, je lui sourit
- Et si nous passions à table ?
- Avec plaisir Lady Danbury, répond ma mère
Elle nous conduit à la salle à manger, ma mère et Lady Danbury se mettent en bout de table tandis que le duc et moi nous mettons sur les côtés. Le repas se déroule assez bien. Surtout quand se sont Lady Danbury et ma mère qui font la conversation. Nous échangeons des rictus avec le duc fasse aux propos des deux femmes.
Arrive le désert, et je fût surprise quand je vois que c'est de la crème brûlée, mon dessert favori. J'en remercie le créateur.
- Le dessert vous plaît Miss Blackwood ?, me demande Lady Danbury
- En effet. Je dois dire qu'elle est plutôt pas mal.
- J'en informerai le chef pâtissier.
A la fin du repas Lady Danbury veut faire visiter son jardin à ma mère. Avec le duc nous comprenons leur stratagème. Les deux femmes quittent la pièce nous laissant seuls. Je me dirige encore une fois à la fenêtre pour regarder la vue.
- Qu'est-ce que vous trouvez de si spécial à cette vue ?
- J'ai grandi entourée de bois et de champs, alors elle me rappelle mon ancienne vie. Sommes-nous seuls ?
- Non, il y a le personnel qui attendent dans le couloir. Personne ne voudrait ternir votre réputation.
- Je vois, je tourne la tête vers les bois. Vous savez Monsieur le duc, même si je ne souhaite aucunement me marier, j'apprécie votre compagnie et le fait que vous ne me jugez pas.
- Je ne vois pas l'intérêt de juger une femme comme vous. Et j'apprécie également votre compagnie.
- Vous m'en voyez ravie.
- Et si nous devenions amis ?
- C'est bien la première fois qu'un homme me demande ça, dis-je en tournant la tête vers lui.
- Il y a une première à tout.
- D'accord. J'accepte de devenir votre amie.
- Je deviendrai votre ami seulement si vous m'appelez Simon.
- Et moi que vous m'appelez Elizabeth.
Nous nous sourions, quand Lady Danbury et ma mère entrent dans la pièce. Ce qui annoncent que cette soirée est terminée. Nous nous disons au revoir. Le majordome nous raccompagne. Ma mère encore une fois s'extasie sur ma "relation" avec le duc.
Une fois à la maison je ne vois aucun signe de mon père, je dis bonne nuit à ma mère avant de me retirer dans ma chambre. Je me débarrasse de mes habits pour mettre ma tenue de nuit. Je m'endors assez facilement ce qui est plutôt étonnant.
Le lendemain en me réveillant j'ai appris que mon père était parti une semaine pour les affaires dans une autre ville. Je n'ai pas voulu en savoir plus. Durant la matinée Lord Weaver est venu me rendre visite, souhaitant me parler. Enfin me courtiser serait un terme plus approprié. J'ai essayé de lui faire comprendre que je n'étais pas intéressé mais apparemment ça n'a pas fonctionné puisqu'il est resté plus d'une heure à la maison.
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De l'amitié à l'amour - Bridgerton
RomanceElizabeth Blackwood est âgé de 21 ans lorsqu'elle quitte son petit village pour se diriger vers Londres. Ses parents espèrent plus que tout qu'elle trouve un mari lors de la saison mondaine. Alors qu'elle revoit après des années d'absence ses plus c...