Chapitre 24 - Mort

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Tranquillement en train de faire de balançoire dans le jardin de la maison de grand-mère, je constate que le soleil est en train de se coucher, signe que c'est bientôt notre tour d'aller dormir. Je continue encore quelques minutes de me balancer jusqu'à ce que le jardin soit complètement baigné dans l'ombre de la nuit, la seule lumière vient des étoiles et de la lune.

J'adore la nuit, car elle me permet de découvrir le monde d'une autre manière, elle me permet de vraiment me retrouver seule avec moi-même. L'absence de voix humaines, des bruits de la campagne me mettent en joie.

Je descends de la balançoire pour rejoindre la bâtisse car d'une minute à l'autre mon père va m'appeler en hurlant à pleins poumons. Je déteste le pouvoir qu'il a sur moi, je déteste ce qu'il me fait, mais j'ai peur de le dire car il pourrait s'en prendre à d'autres personnes. Des personnes que j'aime et à qui je tiens.

Du haut de mes quatorze ans j'essaie de me dire que tout ceci n'est pas normal, mais à quoi bon ? Je sais qu'on ne peut pas changer le passé.

A peine ai-je mis un pied à l'intérieur que mon père me prend par le bras avant de me projeter contre le mur. Une douleur m'envahit le bras et le dos. Il se rapproche de moi jusqu'à ce que son corps soit collé contre le mien. Il me renifle et passe sa langue sur mon cou. Mes larmes coulent et j'essaie tant bien que mal de le repousser mais en vain.

- Heureusement que votre mère et votre stupide grand-mère ne sont pas là, car j'ai prévu pleins de choses à faire rien que nous deux.

Il me prend de nouveau par le bras avant de m'amener dans son bureau, auquel je n'ai jamais eu l'accès. Pitié faite que quelqu'un arrive pour qu'il me laisse enfin tranquille. Il me pousse à l'intérieur avant de fermer la porte derrière lui. Je recule jusqu'au mur ne sachant pas où aller mais il se rapproche de moi encore et encore jusqu'à être contre mon corps.

Il me touche avec ses mains sales et dégoûtantes, j'essaie de dégager ses mains mais celui-ci les pose sur mon cou en y ajoutant une légère pression.

- Faites attention à vous espèce de sotte ! Vous allez faire exactement ce que je vous dit de faire sinon vous risqueriez de le regretter. Et vous ne le voulez pas n'est-ce pas Elizabeth ?

Il enlève un à un mes vêtements, je me retrouve nue devant ce monstre qu'est mon père. Je pleure à chaudes larmes ne pouvant pas lutter contre la tristesse, la colère et le dégoût que je ressens pour cet homme. A son tour il se déshabille, je ferme les yeux pour ne plus le voir mais il me met une claque sur le visage qui me force à ouvrir les yeux.

- Restez là et ne bougez surtout pas, m'ordonne t-il

Il commence à toucher son appareil masculin en faisant des mouvements de haut en bas. Il me dégoûte. Et plus il gémi mon prénom. Après quelques minutes du liquide en sort, tandis qu'il reprend son souffle je pleure encore et encore.

- Vous êtes une bonne fille Elizabeth je suis fière de vous. Maintenant remettez vos vêtements nous allons dîner.

***

Je me réveille en sursaut me mettant droite sur mon lit, essayant à tout prix de reprendre mes esprits et mon souffle. Ce n'était qu'un cauchemar. Deux minutes. Je n'étais pas dans mon lit il y a deux secondes, j'étais dans la salle à manger en train de lire la lettre d'Antoine. Et pourquoi il fait jour maintenant. Mais que s'est-il passé ?

Je me mets debout pour sortir de cette chambre, il faut que je trouve quelqu'un pour m'informer de ce qu'il s'est passé. Je me retrouve dans le couloir et s'en m'en rendre compte, j'entre dans le bureau de Simon. Celui-ci est choqué en me voyant arriver.

De l'amitié à l'amour - BridgertonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant