À mes côtés - Pierre Garnier Tome 1

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Point de vue de Pierre
Mardi 16 avril
10h30

Nous allons partir dans seulement une heure, et Luna est en train de finaliser ses affaires. Je sens que ma petite brune est un peu stressée.

- Mon cœur, ne t'inquiète pas, dis-je en entourant son ventre de mes bras.

- Je ne stresse pas, mais j'ai peur d'oublier des choses.

- Tu as tout ce qu'il faut et tu as vérifié ta valise cinq fois, donc je suis sûr que tu n'as rien oublié, dis-je en riant.

- Si ! Elle se dirige vers sa table de nuit et sort une petite boîte du tiroir. Ma pilule ! C'est super important !

Je lève les sourcils avec un sourire. Elle passe à côté de moi mais je l'enlace et on tombe sur le lit derrière elle.

- Pierre, dit-elle en riant, j'ai encore des affaires à préparer.

- Moi j'ai juste envie d'un câlin, dis-je en faisant la moue.

- Oui mais après on va être en retard, elle glisse ses mains sous mon t-shirt dans mon dos.

- Je te rappelle que je suis une star, donc si je suis en retard ce n'est pas bien grave ? Je dépose des baisers sur son cou.

- Oui mais quand même ! Et puis maintenant on aura tout notre temps pour faire des câlins.

- Oui mais c'est quoi comme câlin ? Un vrai câlin ou juste un câlin ?

Elle éclate de rire.

- Genre « dépêche-toi on va être en retard ».

- Hum ce n'est pas vraiment un câlin ça, alors ? J'attends mademoiselle Morgan ?

Elle essaie de se dégager en riant mais elle a la force d'une mouche face à moi, mes bras sont autour d'elle et ça me fait rire de la voir essayer de se libérer.

- Tu es vraiment embêtant tu sais !

- Oui je le sais, mais alors ? J'insiste.

- Peut-être des câlins-câlins mais sans se presser, dit-elle en rougissant.

- Arrête de rougir comme ça parce que je te trouve encore plus belle avec tes petites fossettes. Je lui souris tendrement. Donc la pilule fait partie du plan câlins-câlins ?

- Ma mère pense qu'on a déjà couché ensemble et elle m'a emmenée chez le gynécologue. Donc oui, je la prends maintenant, mais ça ne veut pas dire que tu vas m'attraper dans tes filets dès le premier soir ! Elle rigole à nouveau.

- Je t'ai déjà presque pêchée dans mes filets !

Elle me tape doucement sur l'épaule ce qui me fait lâcher un « aïe ».

- Tu a cru que j'étais un poisson ?

- Je te rappelle que c'est toi qui m'as dit au début que tu étais difficile à attraper, n'est-ce pas ? Je prends tes mots pour ce qu'ils sont, mon cœur, rien de plus !

- Oui, c'est vrai, mais quand même !

- Quoi qu'il en soit, je l'embrasse tendrement sur le cou. Je t'ai dit qu'on prendrait notre temps, et je fais remonter mes baisers jusqu'à son oreille, parce que je veux que tu découvres la douceur plutôt que la douleur.

- Oui, mais justement, j'ai peur de ressentir de la douleur.

Elle pose sa main sur ma joue et me regarde avec tendresse. Comment résister à un regard aussi magnifique ?