Notre dernier souffle ( Bucky Barnes )

25*

02 Décembre 2011:

"J'ai du nouveau sur la petite."

Sortant de la chambre de Constance avec le téléphone à l'oreille, je m'avance dans le couloir pour etre sur que la petite ne risque pas d'entendre cette conversation. Fury cherche des infos sur cette affaire sordide depuis près d'une semaine. Pour l'instant, ça ne menait à rien....

"Je vous écoute.

-Déja, les résultats d'analyses sont tombés. La petite est bien la fille de la jeune femme que vous avez retrouvé morte dans la chambre d'a coté.

-D'accord et ?

-Cette fille était portée disparue depuis près de 10 ans. Elle s'appelle Eléonore, elle avait été enlevée à ses parents dans une fête foraine en 2001 quand elle avait 5 ans.

-Putain... Elle avait 15 ans.

-Oui, je sais ça me dégoutte autant que vous.

-Donc le père de Constance est possiblement celui qui a kidnappé cette gamine ?

-Oui, surement. On est entrain de le tester.

-Quoi ? Vous avez mis la main dessus ?

-On a attendu sagement qu'il revienne dans la base militaire pour voir sa fille. On l'a chopé hier soir."

Cette enflure à attendu presque deux semaines pour voir si Constance avait survécu à la faim. Dès que j'ai ce connard devant les yeux, je le fume.

"J'arrive"

Je raccrocha sans attendre et me dirigea vers la chambre de Constance pour lui dire de rester sage pendant mon absence. Je ne sais même pas comment je vais faire. Est ce que je l'emmène avec moi ? Je ne peux pas la laisser seule ici...

Il y a bien quelqu'un au shield qui saura s'en occuper une petite heure...

Quand j'entre dans la pièce, Constance se lève rapidement de son lit et vint à quelques mètres de moi pour me montrer ses mains. Elle retourne deux fois ses paumes vers le ciel pour me montrer qu'elle n'avait rien dans les mains.

"Je t'ai déja dis que tu n'étais pas obligée de faire ça... Soufflais-je en m'accroupissant devant elle."

Je n'ose même pas imaginer ce que cet homme leur à demandé. Je n'ai pas osé poser de question à la petite de peur de lui faire revivre ses cauchemars. Elle a mit quelques jours avant de me faire confiance et ce week-end on s'est vraiment rapproché. Ça ne fait qu'une semaine qu'elle à atterri chez moi mais je sens qu'elle s'y sent bien alors je ne veux pas faire référence à son passé. Même si elle est petite, elle doit comprendre certaine chose.

"On va aller quelque part toi et moi. Tu verras, je vais te confier à une gentille dame pendant une petite heure puis je reviendrais."

Elle secoue doucement la tete et je prends ses mains pour la rassurer.

"Ça ne durera vraiment pas longtemps tu verras... Après ça, on revient ici et on mange un tas de cochonnerie d'accord."

Elle me souria et hocha doucement la tête sans savoir ou je l'emmenais. Elle a une confiance aveugle en moi et je n'arrive toujours pas a comprendre comment c'est possible.....

-----------------

Dans la voiture, je relève le regard vers le rétro pour voir Constance derriere moi. On arrive bientôt et je la vois se cacher sous la capuche de mon sweat. Je lui ai donné mon gilet au cas ou il y aurait des papparrazi et qu'il faudrait cacher son visage des photographes. Elle tient le tissus de la capuche entre ses toutes petite main et le referme sur son visage alors qu'il n'y a personne d'autre que moi dans la voiture. Elle n'a pas à se cacher et pourtant, elle s'affaisse sur son siège comme si elle savait que derrière ces vitres, on était dans le vrai monde.