CHASED (Dark Romance) 18+

25. Blaine

Je suis appuyé contre le mur, le genou plié et les mains dans les poches, à côté de la porte d'entrée du dortoir de Danielle. J'ai croisé plusieurs étudiantes qui sont entré en me regardant de façon faussement subtile. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu toutes me les faire, mais je n'en ai pas envie. L'objet de mes désirs les plus sombre s'approche enfin vers la porte, les livres collés contre sa poitrine et le regard baissé sur le sol. Petite licorne ne regarde pas où elle va, elle m'a l'air perdu dans ses pensées. Je me retire du mur et me décale sur le côté. Danielle se frappe contre mon torse et me murmure de petites excuses. Je pose mon doigt sous son menton et lui lève le visage vers le mien. Elle écarquille les yeux lorsqu'elle me reconnait. Elle a de petits cernes sous les yeux et je me demande bien dans quel état les miens peuvent être. Je ressens cette sensation grisante m'envahir comme à chaque fois qu'elle est à proximité. Sa bouche s'ouvre légèrement et je l'entends respirer profondément. Le simple fait de la voir inspirer de cette façon me fait presque frissonner d'envie.

- Qu'est-ce que tu me veux Blaine ? dit-elle après avoir avaler sa salive.

Je fronce les sourcils et glisse mes doigts contre sa mâchoire avant de lui placer une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je la sens fatiguée mais aussi à vif. Malgré tout ce qu'il s'est passé hier soir, il y a quelque chose qui a changé entre elle et moi. Je me concentre sur elle et la douceur de ses cheveux contre mes doigts.

- Tu devrais toujours les laisser détaché comme ça, répond-je simplement en ignorant sa question.

Danielle recule d'un pas pour s'éloigner de moi et je ferme le poing en serrant la mâchoire avant de remettre ma main dans ma poche. Elle serre ses livres contre sa poitrine et lève le menton en signe de défi. Ce petit air fait légèrement durcir ma queue dans mon jeans.

- J'aimerais bien rentrer chez moi maintenant.

Un sourire étire mes lèvres et je penche la tête sur le côté.

- Vas-y licorne, rentre chez toi.

Elle s'avance d'un pas rapide et me contourne en brisant notre contact visuel, mais je l'attrape vivement par le bras. Je l'entends inspirer de surprise et je sens son corps se tendre devant mes yeux. J'approche mon visage du sien, mais elle ne tourne pas les yeux vers moi.

- La prochaine fois que tu viendras chez moi, j'espère que tu auras l'audace de venir cogner à ma porte.

Mes doigts relâchent son bras à contre cœur et elle continue son chemin d'un pas pressé vers la porte. Je sais très bien qu'elle a un plan en tête et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'a pas trop osé me regarder dans les yeux. Je grogne pour moi-même et marche en direction de ma voiture.

Arrivé à la maison, je retire mes chaussures et dépose mes clés sur la table de l'entrée. Je marche vers le couloir et retire mon sweat. J'entre dans la salle de bain et retire le reste de mes vêtements avant d'ouvrir la douche. Lorsque l'eau touche mon dos, je mouille mes cheveux et passe mes mains sur mon visage. Les griffures de Danielle brûlent encore dans mon dos et j'inspire entre mes dents. Je sens ma queue gonfler et je l'entoure d'une poigne de fer en grognant. J'aimerais tellement qu'elle soit là en ce moment et qu'elle soulage en permanence toutes ces érections qu'elle me donne au quotidien. Parfois, je suis tellement dur que j'ai l'impression qu'elle va se fendre en deux. Je me retourne face au jet d'eau et appuie ma main droite à plat contre les tuiles noires. L'eau coule contre mon visage et ruisselle dans mon dos. Je ferme les yeux et la revoie au-dessus de moi avec son couteau. Je modifie la vision de son petit regard apeuré et le remplace par une détermination sans nom, une envie puissante de me découper en petit morceau. Elle bouge ses hanches contre ma queue en même temps qu'elle me menace, comme si elle me baisait. Je me masturbe avec la même vitesse que ses mouvements irréels. Soudainement, les rôles s'inversent et je suis au-dessus d'elle. La lame se promène contre sa petite peau pâle, sa respiration est saccadée et elle n'ose pas bouger d'un pouce. La lame se transforme pour devenir ma main. Le bout de mes doigts suive le galbe de ses seins, son magnifique nombril et son pubis. Ses hanches se soulèvent et je me retrouve en elle. Sa chatte humide et serrée se contracte autour de ma queue raide. Je la pilonne, je regarde ses grands yeux verts qui me fixent, ses paupières alourdies par le plaisir. Ses ongles s'enfoncent dans mon dos et elle jouit devant mes yeux. Son beau visage exprimant tous les orgasmes délicieusement artistiques de ma petite licorne m'offre à chaque fois. Je sens l'orgasme grimper rapidement le long de mon dos et des jets puissants éclaboussent le fond de la douche. Je respire profondément en collant mes deux poings contre le mur devant moi. Je lève le menton et laisse l'eau chaude mouiller mon visage quelques secondes avant de refixer le sol. Je regarde mon sperme disparaître par le drain de la douche. Je suis vraiment beaucoup plus atteint que je le croyais.