IV. Les Quatres Familles

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Septembre 1982, New York
Queens

Maison des Cassano, Devant le portail.

Luca : Parrain, vous devez monter on a plus une minute à perdre.

Johnny : Il a raison Don. Il faut qu'on se magne.

Dominico : Oui, oui voilà j'arrive.

Giovanni : Tiens nous au courant si il y a un problème. Sonny et moi on débarque dans la seconde.

Johnny : Il n'y aura aucun problème, ne te tracasse pas. Toni tu peux démarrer.

Toni : Très bien.

La voiture du Don démarre et part en direction de Manhattan.

Giovanni : T'inquiète pas Sonny. T'auras tout le temps de régler tes comptes avec lui plus tard.

Sonny : Mmmh.

-

New York
Manhattan, Little Italy

Dans le dernier étage du restaurant de Guido, il y a une salle peu lumineuse avec une table ronde et quatre grands fauteuils où s'assoient les quatre Don de chaque famille.

- Don Salvatore Leone
- Don Antonio Reggina
- Don Miguel Camino
- Don Dominico Cassano

Salvatore : Je vous souhaite à tous la bienvenue à cette réunion. J'espère que cette réunion nous sera bénéfique à tous. Quelles sont les nouvelles du côté du Bronx, Don Camino ?

Miguel : Tout va bien. Ces idiots d'afros américain n'ont pas la valeur de l'argent ni les connaissances requises pour ne pas se faire arnaquer. La revente de nos caisses est un succès sur tout les points.

Salvatore : Excellent Don Camino, excellent. De votre côté Don Reggina ? Y-a-t-il du nouveau à Brooklyn ?

Antonio : Ouais. L'empire du jeu est vraiment le bon compris pour se faire du blé. Encore faut-il ne pas se tirer entre les pattes.

Dominico : Pourquoi tu me regardes comme ça Antonio ? Qu'est-ce que tu insinues ?

Antonio : J'insinue que dalle Dominico. Ce sont les faits. Un de tes hommes est venu foutre la merde dans mon business en vidant la caisse de mes hommes.

Dominico : Ça ce n'est pas possible. Tout mes hommes sont réglo.

Antonio : J'ai le nom de celui qui a déréglé mon marché. Il s'appelle Véron, ça te dit quelque chose n'est-ce pas.

Dominico : Mmmh peut-être.

Salvatore : Cessez vos chamailleries. Pour le bien de l'équilibre des quatre familles, Dominico occuper vous de calmer ce trouble-fête de Véron. On va passer à un autre sujet si vous le voulez bien messieurs. J'ai cru entendre parler d'une mafia russe récemment arrivée à New-York.

Antonio : Ouais. Ces ruskoffs se prennent pour des caïds. D'après mes renseignements, ils viennent tout droit de Saint Petersbourg.

Miguel : Moi je serai plus tenté par en finir avec ces clowns.

Dominico : Je suis d'accord avec Don Camino. Éliminons les avant qu'ils deviennent une menace.

Salvatore : Voyons Don Cassano. Si les russes étaient réellement une menace ça se saurait voyons. Laissons-les et si un jour ils leur viennent la merveilleuse idée de s'en prendre à nous, on les éliminera tous sans hésiter.

...

Lendemain.

New York
Queens

Maison des Cassano, Salon.

Giovanni : Alors comment c'était la réunion hier ?

Johnny : Pffff barbante. Ils sont en flip total d'une bande de salauds de ruskoffs qui viennent de débarquer en ville.

Giovanni : Je comprends pas. Moi à la place du padre je me serais associé à ces russes, histoire de me les mettre dans la poche.

Johnny : Qui à besoin de qui ? On a clairement pas besoin de faire affaire avec ces cons, fais moi confiance, c'est pas une bonne idée.

Sonny : Johnny. Il faut qu'on parle.

Johnny : Calme toi Sonny, il y a le Don qui souhaiterait te voir de toute urgence, ça à un rapport avec la petite réunion d'hier soir.

Sonny : T'es sourd ou quoi. Je t'ai dit qu'il fallait qu'on parle tout de suite !!

Johnny : Quoi !!??

Sonny : Qu'est ce que tu as fait à la servante ?

Johnny : De quoi tu me parles encore.

Sonny : Ne joue pas à ce jeu là avec moi. Qu'est-ce que tu lui as fait bordel !!??

Johnny : D'accord, d'accord !! Elle n'a eue que ce qu'elle méritait cette petite salope.

Sonny : Si tu l'as retouche encore une seule fois, je te jure que tu auras à faire à moi.

Sonny quitte et monte les escaliers pour se rendre à l'étage.

Johnny : Pour qui il se prend ce connard.

Giovanni : Laisse le tranquille. Il ne fait rien de mal.

Johnny : Pour l'instant.

-

Bureau du Don.

Sonny : On m'a dit que tu voulais me voir papa.

Dominico : Oui Sonny. Il faut que tu me ramènes ton ami Véron ici même le plus vite possible.

Sonny : Mickey ? Et pourquoi ?

Dominico : Ton ami à merdé. Il a entubé des hommes de la famille Reggina. Les Don des autres familles m'ont demandé de m'occuper de lui.

Sonny : Je t'en prie papa, laisse le. Je m'occuperai de lui moi même. Ne t'en fais pas pour ça.

Dominico : Tu n'as pas intérêt à me décevoir Sonny. C'est un conseil de famille.

-

New York
Manhattan, Little Italy

Appartement de Nicole.

Daniela : Qu'est-ce que c'est que ça ? T'es complètement marquée.

Nicole : Ce n'est rien, ça va passer avec le temps.

Daniela : Tu devrais arrêter d'aller là-bas. Ils sont trop dangereux, c'est des psychopathes.

Nicole : Peut-être qu'ils sont dangereux mais ils ne sont pas méchants.

Daniela : Ouais c'est pour ça que t'as un cocard.

Nicole : Ils ne sont pas tous méchants.

Daniela : Méfie toi d'eux.

-

New York
Manhattan, Little Italy

Restaurant de Guido.

Sonny : Bon Mickey je ne vais pas passer par quatre chemins avec toi. T'as merdé grave. Mon père veut ta peau et je ne te parle même pas de la famille Reggina.

Mickey : Putain tout ça pour cinquante mille dollars.

Sonny : Pour eux c'est une question de principe. Écoute Mickey, je pense que tu devrais peut-être faire profil bas pendant quelque temps. T'as une planque qui t'attend à Staten Island. Là-bas tu seras en sécurité, si il se passe quoi que ce soit tu m'appelles, compris.

Mickey : Je sais pas, je ne suis pas très chaud pour m'installer à Sea Island.

Sonny : Écoute. Soit ça ou soit t'es mort, qu'est ce que tu choisis ?

Mickey : Je pars à Sea Island maintenant ?

Sonny : Ça serait pas mal ouais.

Mickey : Merci Sonny.

Sonny : Y'a pas de quoi.

LA RELÈVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant