Chapitre 20 : Un paradis toscan

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La chaleur douce de l'Italie accueillit Gabriel et Maxence lorsqu'ils descendirent du jet privé. Maxence inspira profondément l'air parfumé, un mélange de sel marin et de végétation luxuriante. Il avait encore du mal à croire où il se trouvait.

Une berline avec chauffeur les attendait à la sortie de l'aéroport. Gabriel, calme et habituel, s'installa à l'arrière, et Maxence le suivit, sa valise soigneusement placée dans le coffre.

- Tu verras, la villa est un endroit idéal pour déconnecter, dit Gabriel, ses lunettes de soleil reflétant les paysages pittoresques qui défilaient autour d'eux.

Maxence, de son côté, observait les collines vallonnées de Toscane par la fenêtre. Le trajet, ponctué de routes sinueuses bordées de cyprès, semblait tiré d'un rêve.

Lorsqu'ils atteignirent leur destination, Maxence resta bouche bée. La villa était majestueuse, perchée au sommet d'une colline surplombant une plage privée. Sa façade, mélange d'architecture contemporaine et toscane traditionnelle, brillait sous le soleil de fin d'après-midi. Des larges baies vitrées laissaient entrevoir un intérieur élégant, baigné de lumière naturelle.

Gabriel descendit de la voiture et marcha calmement vers l'entrée, laissant Maxence figé sur place, trop occupé à admirer la vue imprenable sur la mer.

- Tu comptes rester planté là ? Lançait Gabriel, un sourire discret sur les lèvres.

Maxence, rougissant légèrement, attrapa sa valise et suivit son patron à l'intérieur.

La villa était un chef-d'œuvre de luxe et de modernité. Le hall d'entrée donnait sur un immense salon ouvert, décoré de meubles design et de plantes tropicales soigneusement choisies. Une piscine à débordement occupait une grande partie de la terrasse extérieure, se fondant presque dans l'horizon.

Chaque pièce semblait avoir été pensée pour offrir un équilibre parfait entre confort et sophistication : une cuisine ultramoderne, une salle de cinéma privée, une bibliothèque dont les étagères étaient remplies de livres rares, et plusieurs chambres somptueusement aménagées.

Maxence se sentit presque submergé.

- C'est... incroyable, murmura-t-il, ses yeux explorant chaque recoin.

Gabriel haussa les épaules, comme si tout cela n'était rien d'extraordinaire.

- Je suis déjà venu ici pleins de fois, quand j'ai besoin de m'éloigner. C'est tranquille, et la vue est imbattable.

Il se dirigea vers une chambre et posa sa valise sur le lit.

- Installe-toi où tu veux. Tu as l'embarras du choix. 

Maxence regarda autour de lui, hésitant.

- Je peux vraiment choisir ? 

Gabriel, en train de défaire sa valise, leva un sourcil.

- Bien sûr. Prends celle qui te plaît. Sauf celle-ci, évidemment. 

Maxence hocha timidement la tête et se mit à explorer les chambres. Chacune était aussi somptueuse que la précédente, mais il choisit une chambre plus petite, dotée d'un balcon donnant sur la mer.

Une fois installé, Maxence rejoignit Gabriel sur la terrasse. Gabriel, vêtu d'une chemise blanche légèrement déboutonnée, sirotait un verre de vin tout en observant l'horizon.

- Tu as choisi ta chambre ? Demanda-t-il sans se retourner.

- Oui, merci. Celle avec le balcon... c'est parfait, répondit Maxence en s'approchant timidement.

MédusaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant