Merde littéraire

2.4 Prologue #It'sJustAnError

Cela avait commencée par un message, envoyer à un numéro pour lequel je m'étais trompée d'un chiffre ; un 2 au lieu d'un 3 comme dernier chiffre et me voilà embraquée dans une histoire.

J'ai appris beaucoup de choses avec ça, comme par exemple « l'amour », je croyais que c'était interdit pour moi et pour finir je me suis trompée.

Quelques messages échangés pour expliquer l'erreur et le fait que j'en étais désolé et je fus engager dans un tourbillon de folie.

Je me suis perdue en route, mais aussi mieux retrouvée, finissant à chaque fois, seule avec une ombre derrière moi.

Toujours derrière moi, toujours an arrière, toujours en retrait, toujours en décalé, toujours lointain et pourtant comme même si proche, toujours distant, toujours éloigné, toujours « exclu », toujours discret, toujours furtif, toujours à l'écart, toujours caché, toujours dans l'ombre, toujours proche malgré lui, toujours lui, toujours un inconnu, toujours brisé, toujours abîmé, toujours tourmenté, toujours à penser de manière sombre, toujours lunatique, toujours émotif, toujours vexé, toujours tendre, toujours à me demander si il n'est pas schizophrène, toujours mystérieux, toujours méfiant, toujours intrigué, toujours à percé les personnes dans la rue sans même les connaître.

« -Pourquoi tu les regarde comme ça ?

-Parce qu'ils sont différents.

-Et en quoi ils le sont ? Plus ou moins que nous ?

-Presque à l'opposé.

-En quoi ils sont si différents de nous ?

-Ils croient connaître la souffrance, alors que ce qu'ils vivent, ils ne sauraient même pas en perdre une miette si ils vivaient comme « nous ».

-Tu leur en veux, parce que tu as l'impression qu'ils prennent trop au dépourvu, trop forts les choses, pas assez à la légère ?

-Je ne leur en veux pas, je les envie. Ils gâchent ce que je désirais avoir depuis longtemps, au moins une parcelle, c'est de l'injustice. »

Il est, l'être, qui les plus sombres, les plus mélancoliques, les plus détruites des pensées que je n'ai jamais perçue chez quelqu'un. Il est, celui, qui fait battre mon cœur, mais qui l'arrache aussi.

Nous nous perdons dans les bras l'un de l'autre, mais aussi, dans le néant.