Que va-t-il me dire, qu'est ce que j'ai, est-ce que c'est grave ? J'ai peur ! L'attente est interminable.
Pendant tout ce temps, je repense à tout ce que j'ai vécu avec Julie et les autres. Mon histoire avec Julien (mon ex) tout se que j'ai loupé avec lui, j'essaye de comprendre pourquoi il m'a trompé. Et puis, je me remémore cette histoire avec Pierre (un autre ex, j'en ai pas parlé avant car ça été très court entre nous). Je comprends que tout était de ma faute, depuis le début je faisais les mauvais choix. Je vous explique pendant un break avec Julien, je me suis mise avec Pierre et j'ai fini par le quitter car Julien m'a fait sa super déclaration et en plus les potes de Pierre ne m'aimaient pas. Mais je me suis rendu compte quelques mois après, que j'avais fais une grosse erreur Caillou (alias Pierre, je l'ai surnommé comme ça lors d'un premier de l'an très alcoolisé) était un gars super et que je ne me suis pas battu pour le garder. C'était le premier qui m'emmena au restaurant (super romantique). Mais Julien n'était pas près à lâcher l'affaire comme ça et j'étais beaucoup trop sous son influence.
En plus, Julie n'aimait pas du tout Julien, ils ne s'entendaient vraiment pas tous les deux et elle me m'était souvent en garde vis-à-vis de lui. Mais je ne l'ai jamais écouté et j'ai tout perdu quand j'ai découvert qu'il me trompait avec l'ex de son pote. Enfin lui aussi mais ça n'a pas duré très longtemps vu que ses amis lui ont pardonné.
J'étais toujours dans mes pensées, à essayer de me rappeler de tous ces moments que j'avais passé avec eux, peut être que c'était les derniers, peut être qu'il n'y en aura pas d'autre.
Quoiqu'il se passe je ne dirais rien, je suis forte et je ne veux surtout pas les inquiéter. Et je ne veux surtout pas de la pitié des gens je ne supporte pas ça. Je ne veux pas que leur regard change, je suis toujours la même malade ou non. Les larmes coulent sur mon visage, quand la porte s'ouvre. L'assistante entre accompagné du médecin qui se présente. Il me sort direct se n'est pas une tumeur. J'avais envie de hurler, mais il n'avait pas fini sa phrase. Mais il y a quand même une masse et nous ne savons se que sait.
Là, j'étais sans voix, j'avais juste envie de lui dire t'es médecin et tu ne sais pas se que j'ai au cerveau. Tu te fou de moi. Mais rien sort de ma bouche, peut être parce que je n'avais pas pensé qu'on me parlerait de tumeur, ou simplement parce qu'il ne sait pas se que j'ai.
Je vais retrouver ma mère et mes grands parents qui m'attendaient, on doit retourner voir l'ophtalmo pour savoir ce qu'il va se passer maintenant. Elle m'accueille et m'explique qu'elle est rassurée que ce ne soit pas une tumeur mais que maintenant je dois consulter un neurologue en urgence. Elle me prend un rendez vous pour la fin de la semaine prochaine. Je vous avoue que cette histoire me dépasse totalement. Tout va tellement vite, je ne contrôle plus rien.
On rentre à la maison, je ne parle de mes problème à personne, je ne veux pas en parler. C'est mon problème et ça regarde que moi. Je suis peut être égoïste mais je ne veux pas inquiéter tout le monde avec ça. En plus je suis sur que tout le monde s'en fou de ma petite vie et que certains seraient bien content.
Je sais pas pourquoi mais depuis que je sais que j'ai des problèmes de santé je ne peux pas m'empêcher de penser à tout se que j'ai fais dans ma vie. Comme si c'était la fin. C'est horrible on ma pas dit que j'allais mourir mais je suis obliger d'y penser. Je peux vous dire que quand on vous annonce ce genre de chose, votre vie vous la voyez d'une autre façon.
Les soirées trop arrosées ou j'ai pris le volant ou j'ai risqué ma vie, cet accident de voiture avec Julie ou ont auraient pu y passer tout ça parce que je m'étais prise la tête avec Thibault. Tous ces risques inutiles et gamins que tu prends sans savoir pourquoi. Enfin si moi je sais pourquoi je prends des risques parce que j'aime la vitesse et l'adrénaline et que je suis très impulsive. Jusque là je me suis dis que si j'étais toujours en vie c'est que ce n'étais pas encore mon jour. Mais peut être que là c'est pour bientôt.
Concernant Thibault, j'ai pris mes distances, j'ai mis mes sentiments de cotés, rien ne devait sortir de ma bouche. J'ai ma fierté. J'en avais pas autant quand je l'ai connu, j'étais capable de faire le premier pas avec lui d'ailleurs je l'ai fais un soir au tout début mais il ma repoussé. Cela ne nous a pas empêché de bien nous entendre par la suite. Aujourd'hui, je ne peux plus, je sais qu'il connait mes sentiments mais plus jamais je ne pourrais lui dire, ce n'est plus possible. J'ai bien trop peur de le perdre aujourd'hui. Je vois vraiment ma vie différemment depuis cette nouvelle.
Pour Julie, elle a beau être ma meilleur amie, on ne se voit et se parle plus beaucoup et du coup je ne veux pas l'embêter avec mes histoires. Aujourd'hui, elle a sa vie avec Max et je ne veux pas m'imposer.
Je sais que les amis sont censé être là quand ça ne va pas mais je veux me débrouiller seule. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut être parce que j'ai plus confiance et que j'ai peur. Et surtout je ne veux pas qu'on me voit pleurer, depuis des mois je joue à la fille forte en ne montrant aucuns sentiments. Je cache mes sentiments pour Thibault, pour ne pas montrer à lui et aux autres que je suis accro comme jamais personne ne peut être accro à quelqu'un. Je fais comme si tout allait bien entre Julie et moi, que le fait qu'on se voit moins est normal et que je le prends super bien. Mais au fond je suis juste une cocotte minute qui va exploser à un moment mais je ne serais vous dire quand.
La semaine se passe et on approche du rendez vous chez le neurologue. Ma mère est avec moi, elle m'accompagne. Le médecin nous reçoit, il commence à m'examiner et tout est normal et il décide de m'hospitaliser pour que je passe un IRM au cerveau. L'hospitalisation a lieu la semaine suivante, le stress monte. Je n'ai toujours pas de réponse et je continue à imaginer le pire.
En plus les choses ne vont pas s'arranger mon papy n'est pas du tout en forme. J'ai déjà le moral à zéro donc avec cette nouvelle je l'ai encore plus à l'envers. Je sais très bien que son état va empirer et qu'il ne guérira pas. Je vais devoir me préparer au pire. J'évite de penser à tout ça et j'essaye de positiver mais je vous avoue que c'est très difficile. Et je ne dis rien à personne, je suis forte.
On arrive au jour ou je dois faire mon hospitalisation, j'ai peur mais je dois y aller pour comprendre ce qu'il m'arrive. Ma mère m'accompagne, on arrive dans le service de neurologie et une infirmière m'indique ma chambre. Elle me dit que le médecin va passer me voir. Je me pose et à peine dix minutes après mon arrivé le médecin arrive et il m'explique que demain matin je passerais l'IRM et l'après midi j'aurais de nouveau un fond d'œil et un champ visuel. Le médecin repart et je discute avec ma mère. Puis, il se fait tard donc elle me laisse et rentre à la maison.................................................................................
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La vie de Léa
Romance... C'est ma vie, mon histoire ... Et j'ai souhaité la partager avec vous.