Chapitre 22

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Je suis resté perplexe car il semblait sincère et qu'on m'a toujours dit que la drogue c'est dangereuse donc je voulais absolument en savoir plus. Je me suis mise à questionner ma famille et principalement ma sœur et mon beau frère qui sont infirmiers. Ma sœur m'a de suite répondu qu'avec la drogue on ne peut jamais savoir ce que cela peut provoquer, on réagit tous différemment. Quant à mon beau frère, qui à essayé quand il était jeune m'a affirmé que ça ne lui était jamais arrivé et qu'il n'avait jamais entendu parler de cela.

Après toutes ces explications, je n'étais pas plus avancé car je ne voyais pas pourquoi le jeune de la maison des adolescents avait inventé une chose aussi grave, s'il l'avait inventé. Je n'étais toujours pas convaincue à cent pourcents qu'il avait menti et surtout je ne voyais pas pourquoi faire une telle chose. J'avais c'en cesse cette idée en tête.

Concernant mes problèmes de santé, tout allait mieux, enfin c'est un peu facile de dire ça. Je suis toujours sous traitement et je ne sais pas si je pourrais l'arrêter un jour. Je ne peux pas avoir d'enfant car mon traitement provoque des mals formation sur le fœtus. C'est vrai qu'au tout début ou j'ai commencé à le prendre çà ne m'inquiétais pas car je pensais que ça serait de courte durée. Mais aujourd'hui, aucun médecin ne veut l'arrêter et même si je n'ai pas envie d'avoir d'enfant tout de suite, je me dis que de toute façon ils ont réglé la question pour moi. Je ne peux pas en avoir s'ils refusent de l'arrêter.

Peut être que c'est pour ça que je n'arrive pas à m'engager dans une relation, au finale je sais que mes projets sont très limités et je ne pourrais jamais rendre heureuse quelqu'un car je ne pourrais surement pas donner la vie, se qui est censé être la plus belle chose au monde. Moi j'ai du faire une croix dessus alors qu'a cette époque je n'y pensais même pas.

Je ne vous parle pas de ma relation avec Julie, on se parle de temps en temps mais j'en ai marre. Quand on se voit elle me parle s'en cesse de bébé. C'est son plus grand rêve de fonder une famille avec Max. Elle n'est pas au courant que je ne peux pas en avoir, enfin ce n'est pas que je ne peux pas, enfin si je ne peux pas. Du coup je lui ai toujours dis que je ne voulais pas d'enfants alors que c'est faux. C'est juste que je ne supporte plus de l'entre parler de ça, alors qu'il lui suffi juste d'attendre que Max soit prêt. Je pense que je ne supporte plus que les gens se plainent sans raison comme ça alors qu'ils ont une super vie. Je ne dis pas que j'ai une vie pourrie mais je ne plains, je sais qu'il y a pire que moi et je ne veux absolument pas qu'on me plaine, c'est pour ça que je n'ai jamais rien dis sur mes problèmes, car ça ne regarde que moi. Je sais, je suis égoïste, mais c'est ma façon de fonctionner, on m'a fait trop de mal et je ne fais plus confiance à personne.

Un soir au mois de mars, on presque fini la prépa et je suis en soirée avec deux autre personnes de la prépa et deux gars que je ne connais pas. On passe la soirée ensemble, on fait la tournée des bars, on est mardi, donc autant vous dire qu'il n'y a pas grand-chose d'ouvert même si je vis dans une ville étudiante. Cela ne m'empêche pas de bien profiter de ma soirée et de l'alcool encore une fois que je ne maitrise pas. Après quelques heures de marche dans les rues pour se poser dans différents bars ont finies par rentrer. Je suis prête à dormir quand une idée me vient, je sais qu'ils fument des joints de temps en temps.

Moi : Je voudrais essayer de fumer !

Les autres : (ils me regardent tous avec de grands yeux, choqués) Ok

Moi : Cool

Ils sont quand même très choqués car je suis la fille sage qui ne fait pas de bêtises mais de puis quelque temps je bois à en être mal et maintenant je veux fumer un joint. Je pense qu'ils comprennent que quelque chose ne va pas. Mais personne ne me questionne, on a tous beaucoup trop bu pour partir dans de grand discours. Alors ils me disent tous qu'ils sont d'accord pour ne pas me contredire.

Le joint est prêt, je le porte à ma bouche et la c'est dégelasse, je ne cache pas ma déception. Mais je fais tourner le joint et il me revient et je reprends une taffe. On discute de tout et de rien quand ........................................................................................





La vie de LéaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant