Chapitre 18

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Une heure après le médecin arrive dans ma chambre, il commence à nous expliquer les résultats et là il nous dit que tout va beaucoup mieux. Mais que je dois refaire une dernière ponction dans deux mois pour être sur que tout est rentré dans l'ordre. Je dois toujours continuer mon traitement. Tout est positif, donc je suis contente et je me dis que les choses vont peut être enfin s'arranger. Ma mère rentre et moi je vais diner et me coucher.

Le lendemain, je me lève, me prépare et range toutes mes affaires pour ma sortie qui a lieu dans l'après midi. Le médecin revient me voir pour m'expliquer les étapes suivantes, donc il m'explique que je dois continuer à prendre mon traitement tous les jours et que si j'ai des maux de têtes importants je dois revenir. J'attends dans le hall que mon père arrive et dix minutes après il est là donc on se dirige vers la voiture.

Je ne vous parle pas beaucoup de mon père car nous ne sommes pas très proche, je m'entends bien avec lui, mais nous avons tous les deux de forts caractères et le ton monte très vite quand nous sommes en désaccord.

J'arrive à la maison et je pars directe me coucher, je ne tiens plus debout, j'ai des vertiges à cause de la ponction, je suis bien que dans mon lit. Ma mère arrive du travail, elle vient me voir mais je ne suis pas d'humeur à lui parler, elle repart et me laisse seule. Je ne me lève que pour prendre mes médicaments, je n'ai pas envie de manger, ni de parler. On va dire que je suis en colère contre tout le monde car je souffre et personne ne peux m'aider. Je sais que c'est stupide mais il faut toujours trouver un coupable à notre souffrance et moi c'est ma famille et mes amis.

Quelque jours après, je vais mieux, j'ai repris les cours comme ci de rien était. Personne ne sait ce qu'il m'est arrivée, tout le monde pense que j'étais malade. C'est très bien comme ça car je n'ai pas envie d'en parler et je ne veux pas que les gens est un regard différent sur moi. Je n'ai pas changé, je suis toujours la même.

On est au mois de mai, les cours sont bientôt terminés et je vais partir pour un mois de stage. Je suis toujours aussi proche d'Emilie, même ci elle ne sait rien pour mes problèmes de santé. On se voit toujours le weekend, on partage beaucoup de chose. Je suis toujours autant fêtarde même ci j'essaye de faire un peu plus attention à ma santé car l'alcool est déconseillé avec mon traitement, mais je suis jeune et les interdits sont fait pour être franchi tant qu'il reste raisonnable.

Je commence mon stage et j'adore, ça me plait mais je me pose beaucoup de questions. Je ne sais pas vraiment si je pourrais faire ce métier toute ma vie et j'ai peur de me lasser. C'est un travail de bureau et j'ai besoin d'avoir du contact avec les gens et là il n'y en a pas du tout. Après j'adore les tâches qui me sont confiés et mon maître de stage est super gentil avec moi.

Le weekend, c'est compliqué j'ai l'impression d'avoir une double personnalité. Un coup je suis avec Emilie, j'adore nos soirées car on se comprend et surtout j'ai vraiment l'impression de faire le vide et d'oublier tous mes problèmes. On fait la fête jusqu'à pas d'heures. Mais d'un autre, il y a Julie et les autres que j'apprécie mais que j'ai de plus en plus de mal à les comprendre, les soirées avec eux se suivent et se ressemblent et je me lasse de plus en plus. On mange, on regarde la télé et on rentre il est minuit. Je n'ai que vingt ans et j'ai vraiment l'impression d'en avoir trente cinq, c'est juste horrible. Ce n'était pas du tout comme ça avant que Julie soit en couple avec Max, nous étions tous les weekends en boites, je ne dis pas que c'est bien. Mais j'aurais aimé leur faire comprendre qu'il y a des limites entre ne rien faire du tout et sortir tous les weekends. Bref, j'ai essayé d'en parler à Julie mais quand elle venait en boite avec moi je voyais que ça la soulait et elle était collé à son tel pour répondre au message de Max donc j'ai préféré arrêter.

Avec Thibault, il n'y a eu aucune amélioration, j'essaye de lui parler mais ça ne fait qu'empirer la situation. Il refuse d'écouter mes explications. Je suis même arrivé au stade de penser qu'il me déteste.

On est fin juin, j'ai fini mon stage je suis en vacances. On est à ce fameux weekend que nous attendons tous. J'arrive chez Max, tous le monde est la sauf Thibault qui est déjà rendu aux courses automobiles vu qu'il est mécano, qu'un coté ça m'arrange de pas le voir car ça aurait été encore très tendu. On passe notre après midi sur les transats à bronzer et à boire. On arrive le soir, on part tous direction les courses automobiles. Après vingt minutes de marche, on arrive, on va voit Thibault, les autres lui disent bonjour mais pas moi car je sais qu'il est toujours fâché donc je reste à distance. Puis on repart vers le bar, on commande des bières et on va acheter à manger. Vers vingt deux heures, je ne suis pas bien du tout j'ai froid, j'ai mal à la tête, je pense que c'est un peu normal on est resté en plein soleil tout l'après midi. Donc Max, Julie et moi nous décidons de rentrer. Je vais dans ma tente et je me couche. Mais j'ai mal dormi à cause de mes coups de soleil et j'avais vraiment trop froid. Donc le lendemain matin je me lève et je vais direct chez mon frère Jérèm finir ma nuit. J'arrive dans sa chambre, il dormait donc je me glisse dans son lit. Je me réveille il est midi, je file vite sous la douche et je vais retrouver les autres. Je range ma tente et on passe à table. Puis, l'après midi nous retournons là bas, les autres vont voir Thibault.

Julie : Tu veux que je reste avec toi pendant que les autres vont voir Thibault ?

Moi : Non c'est bon t'inquiète je vais y aller.

Julie : T'es sur ?

Moi : Oui t'inquiète pas ça va.

On suit les autres et encore une fois je reste à distance. Pendant que les autres discutent avec lui. Il me jette des coups d'œil par moments, ça m'énerve un peu car moi je fais des efforts pour les autres et lui il n'en fait aucun. Je reconnais l'avoir blessé mais je me suis excusé et ça me demande énormément car j'ai ma fierté. Je ne sais pas s'il se rend compte que m'ignorer comme il le fait me fait beaucoup plus de mal que ce que je lui ai fais. En plus, j'ai tous les regards braqué sur moi à chaque fois car tout le monde est au courant qu'il s'est passé quelque chose et ça m'énerve surtout qu'aujourd'hui il n'y a plus rien et que c'est en partie de leur faute (l'histoire des paris).

Le weekend se termine et je rentre chez moi fatiguée comme à chaque fois. En plus, mon traitement ne me convient plus, il me donne la nausée et j'ai fourmillement dans les mains et les pieds c'est très énervant. Ça m'inquiète un peu car je ne sais pas se qu'il va se passer si je ne supporte plus mon traitement............................................................

La vie de LéaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant