CHAPITRE 20

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Une fois en bas, j'éclatais en sanglot une seconde fois quand je les vis tous entrain de me regarder, je baissai la tête et détournai le regard vers la porte pour m'enfuir, sortir, courir, je m'en foutais, tant que j'étais loin de Louis ça me va.

« Katherine ! Tu vas ou ? » Lança le parfait accent irlandais.

« Katherine, qu'est-ce qu'il y'a ? » Me demanda Liam en se levant du canapé.

« T'approche pas de moi ! » Gueulais-je à pleins poumons.

« Qu'est-ce qui se passe ici ? » Continua Harry.

« Foutez-moi la paix ! » Criais-je une seconde fois en courant vers la porte, je la déverrouillais et mit un pas dehors quand je sentis quelqu'un me rattraper, je me retournai les yeux clos, je frappai le torse de la personne qui me retenait tout en sanglotant. « Laisse-moi partir ! Laisse-moi ! Je peux plus rester ici ! » Hurlais-je.

« Calme toi, calme toi c'est moi Zayn. » Me dit-il en me tenant contre lui, m'empêchant de le frapper.

« Je peux plus rester ici... » Redis-je en un murmure.

« Si tu veux on peut sortir, on ira prendre l'air. » Me proposa-t-il.

« Oui, je-je veux bien. »

« Aller viens. »

Il me lâcha et mit un bras autour de ma taille pour me rapprocher de lui, il nous conduit jusqu'à sa voiture, il m'ouvrit la porte et je grimpais à l'intérieur, je séchais mes larmes en regardant à travers la fenêtre quand je vis au loin Louis sortir de la maison.

« Démarre. »

« On est pas pressés, j'attend que le moteur chauffe un peu. »

Louis s'approchait en courant.

« Démarre ! » Hurlais-je, il tourna la tête vers moi et vit Louis, en une fraction de seconde je me retrouvai colée au siège.

« Alors, maintenant qu'on est seuls peux-tu m'expliquer ce qu'il y'a ? »

« Je ne sais pas si je devrais te faire confiance. »

« Tu sais très bien que je ne te jugerais jamais. »

« Bon, et bien tu sais tout à l'heure quand Louis m'a appelé, » Il hocha la tête. « Alors il a voulu m'embrasser mais il a senti l'odeur de la cigarette alors il m'a engueulé, je lui ai dis exactement ce que tu m'as dis et il m'a dit que c'était forcément toi, et qu'il allait te buter, » Je soupirai. « Mais je lui ai dis que ce n'était qu'une cigarette et que de toute façon lui aussi il fumait, » Zayn s'arrêta au feu rouge en me regardant, signe de continuer. « Ensuite il m'a dit qu'on s'en foutait de lui, qu'il n'avait rien à perdre et que tout le monde s'en foutait, mais qu'au contraire il fallait se préoccuper de moi, alors je lui ai dis que personne ne s'en foutait, il m'a obliger à continuer alors j'ai crier comme quoi moi je le perdrais, il est resté la debout à me regarder avec des yeux ronds, alors je me suis enfuie. »

« Tu l'aimes vraiment ? » Me demanda Zayn en redémarrant.

« Je-je ne sais pas, avec lui je suis bien, je crois que je l'aime mais c'est absurde n'est-ce pas ? »

« En quoi est-ce absurde ? »

« C'est mon kidnappeur. » Soufflais-je.

« Je le suis aussi, pourtant tu te confie à moi. »

« Ouais tu vois c'est absurde ! »

« Ne t'inquiète pas, tu sais très bien qu'on ne te fera jamais rien. »

Kidnapping. L-TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant