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Il la regarda manger une pomme en classe plus seule que jamais et il se demanda quelle était la raison d'autant de tristesse sur son visage aujourd'hui. Enfin, il supposait que c'était de la tristesse.

La sonnerie annonçant la fin de la pause de dix heures retentit et les cours reprirent. Il avait beaucoup travaillé la veille sur leur devoir, comptant l'impressionner.

Il attendait quatorze heure trente avec impatience, si bien qu'à quatorze heures pile, il était déjà devant chez elle. Il se sentait con et ce sentiment s'accentua lorsque la porte s'ouvrit sur un Zac tout souriant.

- Je savais bien que notre pendule était en retard d'une demi-heure. Kaliko est sortie, mais vas-y, entre je t'en prie, dit-il-en souriant de toutes ses dents.

- Arrête de sourire comme ça, lui ordonna Sener en entrant.

- Je souris moi ? Feigne-t-il.

Sener leva les yeux au ciel.

Il était dans un salon simple et moderne à la fois ; un grand téléviseur à écran plat était au centre de la pièce qui était peinte en noir et rouge vif, des fauteuils rouges lui faisant face et sur les murs étaient disposées des tas de cadres de photos de famille ; au fond de la pièce se trouvait une porte-fenêtre qui donnait au jardin où il pouvait apercevoir des chaises autour d'une table à manger et la balançoire.

- Ben, assieds-toi !

Sener s'exécute et s'assoit en le fixant du regard.

- Tu veux quelque chose à boire en attendant ? Lui propos-t-il.

- Oui merci, accepta-il. Je peux te poser une question ? Pourquoi elle a l'air aussi perdu que ça Kaliko aujourd'hui?

- Je ne me rappelle pas avoir accepté que tu me questionnes, blague Zac avant de rependre en soupirant : disons qu'elle s'est en quelque sorte disputée avec un idiot.

Il alla à la cuisine chercher un verre de jus mais il trébuche en revenant et renversa le liquide sur le haut de Sener qui s'était relevé pour le rattraper.

- Tu t'es fait mal ? Demande Sener, inquiet.

- Non je vais bien merci, mais toi tu es couvert de jus. Ne bouge pas, je vais te chercher un t-shirt.

Il se précipite en haut prendre un t-shirt dans l'armoire de Kaliko.

- C'est un t-shirt de mec ça ! Je ne pense pas qu'il puisse aller à ta sœur et encore moins à toi, il est beaucoup trop grand, remarque Sener.

- C'était celui de son ex.

- Parce que ta sœur a déjà eu un ex ? S'étonne-t-il.

- Je t'avais bien dis d'écouter les rumeurs.

Sener se contenta de hocher la tête. Il était quatorze heure vingt-cinq quand la porte s'ouvrit en trombe sur une Kaliko essoufflée qui criait :

- Zac, vite, il va bientôt être heu....là.

Ça tête changea de couleur en voyant Sener assit sur un canapé tranquillement.

- Il vient juste d'arriver, expliqua Zac en faisant un clin d'œil complice à Sener qui leva les yeux au ciel.

Kaliko les regarda suspicieusement.

- Ce n'est pas le t-shirt d'El ça ? Demanda-elle en pointant le haut qu'avait enfilé Sener.

L'étreinte ( en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant