L'étreinte ( en correction)

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Quatre heures de vol s'étaient écoulés depuis le cauchemar de Sener et Kaliko n'avait pas dis un seul mot, ce qui étonna Sener qui s'attendait à ce qu'elle lui parle sans cesse de l'île, car c'est ce que font les filles excitées d'habitude.

« Cette fille est vraiment hors norme, s'en est perturbant. »

Lui qui aimait le silence, il s'était mis à le détester depuis sa rencontre avec cette fille aux multiples facettes.

- tu ne vas dire aucun mot jusqu'à notre arrivée ? Abandonne-t-il.

Elle détourne la tête du hublot et plonge son regard dans celui gris intense de Sener en fronçant les sourcils.

- tu disais ? Demande-t-elle en enlevant son écouteur de l'oreille gauche.

- je demandais si tu allais rester muette jusqu'à notre arrivée. Je m'ennuie !

Elle hausse les épaules pour toute réponse.

- vous les hommes ! Vous vous plaignez que nous ne sommes jamais satisfaites, mais vous êtes pire que nous.

- c'est à dire ?

- si votre copine parle trop, elle est agaçante. Et si elle ne dit rien, elle devient ennuyante. Maintenant, c'est soit tu aimes le silence, soit tu ne l'aimes pas ! Et au passage, je m'en fou que tu t'ennuies.

Il soupire et se dit que ce voyage sera sûrement le voyage le plus long de toute sa vie. Elle boudait car il ne voulait pas lui parler de son rêve et même s'il disait qu'il allait bien, elle voyait bien que ce n'était pas le cas.

- bref, tu écoutes quoi ? Demande-t-il pour changer de sujet.

- Gone forever de Three Days Grace.

- je ne pensais pas que tu aimais le rock.

Elle hausse les épaules de nouveau.

- c'est plus le groupe que j'aime. Je n'ai pas vraiment de genre ou de chanteur préféré, je change de musique selon mes humeurs.

- qui sont vraiment nombreuses.

- de quoi ?

- de tes humeurs !

- je ne comprends pas.

Il sourit en se demandant si elle était sérieuse.

- laisse tomber, dit-il finalement

- d'accord ! Se contente-elle de dire en lui donnant l'écouteur.

( So i'll stay out all night, get drunk and fuck and fight.)

- j'adore quand il dit ça, dit-elle.

- tu deviens de plus en plus dévergondée petite fille, hier, tu te montrais à moitié nue devant moi et maintenant, tu m'avoues aimer sortir le soir, boire et baiser. Pour te battre, je le savais déjà mais le reste ...

Elle lui frappe le bras n'en croyant pas ses oreilles ce qui le fit rire.

- mais depuis quand te permets-tu de me parler ainsi toi ? Dit-elle incrédule et rouge jusqu'à la racine de ses cheveux.

Il la fixait surpris par ses joues tout à coup roses qu'il ne pût s'empêcher de trouver mignonnes avant d'éclater de rire devant sa gêne.

- mais arrête ! S'écrit-elle en se cachant le visage de ses deux mains.