L'étreinte ( en correction)

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Un mois s'était écoulé et Kaliko n'avait pratiquement plus quittée sa chambre, plus précisément, la fenêtre de sa chambre. Elle n'avait plus peur des démons qui l'entouraient et même lui parlaient, elle comprenait des fois quelques bribes de leur charabia.

Elliot n'avait plus tenté de lui parler, il faut avouer qu'elle l'évitait avec un tel brio lorsqu'elle le croisait, qu'il venait lui-même à douté de sa présence. C'était fini, pour le moment.

Loky, lui, faisait son possible pour lui tenir compagnie même si cela devenait de plus en plus compliquer depuis que le Chasseur s'était mis a tué en dehors de la ville de Kaliko, les Orajus dénombraient des millions de morts marqués par lui partout dans le monde, ils supposaient qu'il était a la recherche des deux derniers Tiryus.

Quant à Sener, lui, était tout simplement introuvable ce qui inquiétait Elliot qui même lui ne trouvait aucune trace de son jeune rival et pourtant, il le sentait partout autour de lui.

- tu l'attends encore ? Demande le chat noir qui était devenu le confident de Kaliko ces derniers jours.

La jeune fille hausse les épaules sans retourner son regard de la vitre.

- il est là, je le sais. Et il viendra.

- ben pour le moment, il n'y a aucune trace de lui, déclare Loky en entrant dans la chambre. Je lui avais dit de rester tranquille, ce con !

- Il doit avoir une meilleure idée.

- bref, tu ne veux pas venir manger avec moi en bas ?

Elle se tourne et le fixe longuement ce qui le fit soupirer :

- d'accord ! Je vais dire à Celis de te faire monter un plateau, capitule-t-il. Tu me fais peur quand tu me regardes ainsi.

- moi, simple humaine faire peur au jeune maître démon ? La classe ! Se moque-t-elle en souriant.

Il leva les yeux au ciel puis sortit en riant.

La porte se rouvrit quelques minutes plus tard sur Celis portant un plateau de nourriture. Kaliko n'avait pas changé de place et ne prit même pas la peine de répondre à l'habituel regard noir de Celis,

- attends Celis, l'interpelle Kaliko avant que sa servante attribuée ne quitte la pièce.

La jeune femme se retourne étonnée.

- assis-toi, je t'en pris, propose Kaliko en montrant le lit de la main.

Celis fronce les sourcils suspicieuse en détaillant le lit, s'attendant à n'importe quel piège de l'humaine, qui, elle devait l'admettre, ne manquait pas d'imagination pour ces petits coups bas.

- je voudrais juste m'excuser, s'esclaffe Kaliko devant l'expression de l'Orajus. Écoute ! Je suis quelqu'un qui sait reconnaître ses erreurs et je me suis vraiment comportée comme une garce avec toi, c'est juste que j'étais jalouse.

C'était au tour de Celis de s'esclaffer.

- toi ? Jalouse de moi ? Je ne vois vraiment pas en quoi.

- tu es tout le temps avec Elliot, c'est la première fois que je le voyais attacher à quelqu'un donc ça m'a fait chier.

- tu pensais qu'entre moi et Elliot... Qu'entre lui et moi ... Enfin qu'entre nous, failli s'étrangler Celis. Jamais de la vie ! Elliot n'est que mon ami.

Kaliko plisse les yeux en reprenant :

- si ce n'est pas à cause d'Elliot pourquoi tu me détestes ?