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1900 ans avant la malédiction :

Il avait senti cette odeur enivrante dès leur arrivée dans cette nouvelle forêt.

- Sens-tu cette odeur petit frère ? ! Demande-t-il

Le concerner huma l'air et secoua le museau.

- Je sens les humais.

- Pas ça, sens mieux.

- Je te dis que ce sont des humais !

« Non, il y a quelque-chose d'autre.»

Il laissa son frère et décida de suivre l'odeur, lorsqu'elle elle fut assez près, il se cacha dans un buisson.

« C'est un humain, enfin une humaine. »

Un groupe de fille était en cercle autour d'une autre humaine aux cheveux d'or et aux yeux aussi bleue que le ciel, à la voix d'ange et sentant divinement bon.

Il était figé sur place, il ne pouvait détourner le regard de la jeune fille, il avait même stoppé de respirer, cette femme n'avait rien à voir aux autres autour d'elle ni même toutes celles qu'il a pu rencontrer jusqu'à présent. Elle s'arrêta soudainement de chanter et le fixa droit dans les yeux, il n'avait même pas remarqué qu'il était sortit de sa cachette et s'était approcher, les autres femmes suivirent son regard et aussitôt avoir remarquer le loup se mirent-elles à hurler de peur avant de s'enfuir en courant laissant derrière elles la femme qui sentait bon et qui n'avait pas bouger d'un pouce ce qui troubla l'animal.

- Vous n'avez pas peur de moi ? Demande-t-il perplexe.

Elle ouvra ses grands yeux bleus un moment puis comme déclara:

- Oh, tu es l'un des descendants du sauveur de ma sœur.

C'était à son tour d'ouvrir grand ses yeux d'un gris sombre. Il comprit pourquoi son odeur était si... Différente, c'était une des quatre enchanteresses célestes.

- Oui, c'était mon arrière-grand-père, admît-il.

- Nous avons été très tristes à l'annonce de sa mort, surtout ma sœur Milaméra. Mais en quoi avais-je la tête, j'ai oublié les bonnes manières. Je suis Senera, l'enchanteresse de la terre et toi?

- Oh, nous n'avons pas de nom nous, les loups, lui avait-il répondu.

- Je vois, dans ce cas, me permettrais-tu de t'appeler le loup ? lui demande-t-elle chaleureusement.

Il rit face à ce nom avant de reprendre :

- Pas très original !

- J'aime bien moi, je trouve qu'il te va bien, lui dit-elle avec un grand sourire aux lèvres qui lui fit sauter quelques battements de cœur.

Puis elle reprit :

- Mon Dieu qu'il est tard ! Je dois vite rentrer au palais. Au revoir, le loup.

Il n'eut même pas le temps de lui répondre qu'elle avait déjà disparu.

Le loup. Même s'il trouvait ce nom complètement débile, il aimait le fait qu'il venait d'elle.

Cette rencontre le hanta toute la nuit, si bien que le lendemain, il passa toute la journée dans la clairière en espérant la revoir, mais elle ne vint pas. Il ne savait pas quel était ce sentiment, mais il était sûr qu'il avait besoin de la revoir. Il décida donc d'aller à son palais. Cette idée était complètement folle, d'une part, car il ne savait pas où il se trouvait. Et d'une autre, que pouvait-il bien lui dire ?

Il réfléchissait en marchant. Sans s'en rendre compte, il était à la fin de la forêt où il flaira cette odeur à nouveau.

Son odeur.

Il se mit à courir de toutes ses forces, heureux à l'idée de la revoir.

Elle était devant lui, entourée de plusieurs personnes. Sans savoir pourquoi, il se cacha et resta à l'observer sans aller lui parler. Il fit la même chose tout le long du mois qui suivit.

Un jour, alors qu'il l'observait caché derrière un buisson la nuit, elle regarda dans sa direction et dit :

- Ne vas-tu donc pas te montrer aujourd'hui non plus Le loup, je commence à me lassée d'attendre.

Il sortit un peu honteux de sa cachette et partit se mettre sur ses genoux.

- Vous saviez que je vous épiais ? lui demande-t-il même s'il connaissait la réponse.

- Bien sûr que oui. D'ailleurs, ce n'est vraiment pas gentil de me laisser espérer te revoir, lui reprocha-t-elle en lui caressant son pelage noir et blanc.

- Parce que vous espériez me revoir ? Demande-t-il.

Elle hocha la tête en rougissant. Elle avait effectivement remarqué sa présence, mais préféra attendre qu'il se montre par lui-même. Le mois lui parut interminable, si bien que céda.

Ils restèrent dans cette position toute la nuit. Aucun d'eux ne parlait, ou très rarement, ils étaient juste assis, elle parterre, lui sur ses genoux.

Les mois qui suivirent furent les plus beaux de leurs vies, ils se parlaient pendant des heures, sortaient ensemble dans la forêt, il l'avait même présentée à sa mère - en réalité cette dernière leur était tombée dessus alors qu'il étaient ensemble dans la forêt . Puis vint le moment d'avouer leurs sentiments, ce fut lui le premier à se jeter à l'eau et elle lui répondit sur le moment que c'était réciproque et qu'elle comptait le lui avouer le soir même.

Elle aimait le voir, rester avec lui, lui parler ou lui caresser son pelage.

Quant à lui, il aimait par-dessus tout son parfum si unique, si envoûtant.

***

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L'étreinte ( en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant