L'étreinte ( en correction)

24

Le lendemain, Loky entra –sans permission- chez Kaliko où elle prenait son petit déjeuné en compagnie de sa « famille ».

- Bonjour Sweet Heart.

- hum, elle grogne en le saluant de la main.

- oula, vous ne petez pas la forme. J'apporte de bonnes nouvelles, Elliot va bientôt revenir en ville, dit-il tout souriant.

Kaliko pose sa cuillère brusquement dans son bol en fixant son ami avec une expression indiscutable.

- Elliot va revenir ! S'écrie Zac de joie.

Il eut droit à un regard noir de la part de son ainée.

- pourquoi tu fais cette tête Sweet Heart ? Ah, tu ne veux pas que ton mec et ton ex se rencontre, c'est ça ?!

« Oh merde, je n'ai plus de mec depuis hier. » Songe-t-elle en laissant tomber sa tête sur la table et marmonne :

- ne me dis pas que tu lui as parlé de Sener.

- bien sûr que si.

Elle se relève d'un coup et sort de la maison en criant :

- j'ai oublié que j'avais un rencart avec Sener.

« Double merde, je ne sais pas où il habite. »

Elle faisait les cents pas dans son cartier quand soudainement elle vit Sener au loin. Elle accourra vers lui et se jeta dans ses bras.

- tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureuse de te voir.

- qu, qu, quoi ? demande-t-il surpris.

Elle se détacha de lui et le fixa droit dans les yeux. Son expression sérieuse l'inquiéta d'avantage.

- Elliot va revenir, dit-elle comme si s'était la fin du monde.

- hein ?

- Elliot, putain, le frère de Loky, mon ex qui s'est foutu de ma gueule.

- oui ça je l'avais compris.

- ben il va revenir et Loky lui a dit que j'étais en couple avec toi alors on continue le jeu.

- mais à quoi bon ?

- tu veux que je te frappe ? Commet ça ) quoi bon ? Je ne veux pas passer pour une fille désespérée qui n'a toujours pas tourner la page sur son premier amour.

- pourtant c'est ce que tu es, ironise-il en levant les yeux au ciel un peu irrité.

Elle se redresse les mains sur les hanches le regard dur.

- je te rappelle que tu es l'assistant du héros et donc que tu es au service de la belle en détresse et il se trouve que JE suis la belle en détresse.

Il sourit amuser en attendant la suite.

- prends tes responsabilités et continue ton travaille ou je me verrais dans l'obligation de me plaindre auprès de ton supérieur et tu en prendra pour ton grade, et je ne parle meme pas de ce que je ferai pour me venger de ton abandon, dit-elle d'une voix menaçante.

- ça s'appelle de l'abus de pouvoir, il rétorque.

- aux grands maux, les grands moyens !

Il éclate de rire en la regardant marcher.

« Alors que le jeu continue fausse petite amie. » Se dit-il amusé.