Chap3: Plus si seule

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PDV Sarah

Ça faisait maintenant une semaine que mon bras était guérit et trois jours que je m'entraînais pour mon combat de ce soir. J'étais contente de la confiance que me faisait Philip, car après tout je ne crois pas qu'il aurait laisser d'autre fille de mon âge essayer. Par contre il savait que s'il ne me laissait pas me battre que je n'allais pas le lâcher une seule seconde. J'avais besoin de me battre pour faire sortir tout ce qui était resté enfoui à l'intérieur.

Philip avait fait des annonces durant toutes la semaine pour invités les gens de la communauté à venir voir le combat. Pour plusieurs s'était l'euphorie total de voir la fille du Gouverneur se battre à main nu et pour d'autre c'était de l'inquiétude, croyant que j'allais peut-être pas m'en sortir. J'étais partis faire du jogging autour des remparts de la ville et y entra saluant au passage les gars qui gardaient les murs.

Je m'étais facilement fait accepter au sein du groupe et à plusieurs reprises je dus inventer mon histoire expliquant pourquoi j'étais en dehors de la communauté. En gros, je disais que ma mère avait été la première femme de Philip et que quand ils avaient divorcé j'avais été contrainte à la suivre. Puis à mes 16 ans je suis partit de chez moi pour retrouver mon père.

Tout le monde y avait cru et ça me soulagea, de ne pas devoir inventer un autre truc bidon. Merle était toujours sur ses gardes avec moi, il semblait enclin à me croire, mais d'un autre il était encore certain que j'étais relié à son frère Daryl Dixon.

Parlant de lui, ça fait à peine une semaine que je suis partie et je commence à ressentir de la peine de le savoir aussi loin et avec Beth. Je ne comprenais pas pourquoi, mais j'avais une dent contre elle. Fallait dire aussi qu'avec son visage à deux face c'était dure de ne pas la détester.

-Alors ton jogging?

-C'était bien, mais faudrait que j'élargisse ma piste.

-Tu sais que je ne veux pas te savoir trop loin des murs. Me dit Philip

-Je sais, mais je sais me défendre et tu le sais p'pa.

-On en discutera plus tard d'accord? J'ai des trucs à régler.

-J'peux venir?

-NON! Je veux dire pas maintenant, j'ai laissé une liste sur la table. Peux-tu la prendre et aller chercher tout ça dans la réserve?

-Okay...

Il me sourit avant de ébouriffer les cheveux et je pris la direction de notre maison. En y entrant je vis automatiquement la liste et ressortis pour tout aller chercher. J'y croisai Marianne qui me salua. J'aimais bien cette femme, elle faisait des biscuits trop méga bon. Je remplis donc un panier avec ce que Philip voulait et retournai à la maison. Je me pris un livre et m'installai au salon. J'entendis alors grogner, je em levai, dégainai mon couteau et m'avança vers la porte, quand Philip débarqua dans la maison.

-Qu'est-ce que tu fais?

-J'ai entendu grogner.

-Ça doit être encore le chauffe-eau qui fait des siennes. J'irais vérifier plus tard. Ça te dirais d'aller nourrir les rôdeurs pour ce soir?

-On dirait que tu fais exprès de m'éloigner de la maison. Dis-je haussant les sourcils

-C'est que je dois parler d'une affaire urgente avec Milton.

Je fis un simple oui de la tête et me rendis dans l'arène. J'allai par derrière et appela Stephan. Il ne me répondit pas, mais j'entendais clairement des pas. Je dégainai mon couteau et fondis sur la personne. On tomba tout deux au sol nous recouvrant de tripes...dégueux...

-Désolé je croyais que t'étais un rôdeurs.

-Ça va, c'est pas la première fois que...Sarah!?

Je levai mon regard sur ce gars et me figeai.Qu'est-ce qu'il foutait à Woodbury? C'était à des kilomètre du Québec! Je frottais mes yeux plusieurs fois avant de me jeter dans ses bras.

-Jean-Philippe, mais qu'est-ce que tu fous ici?

-J'étais en vacance dans le coin avec ma famille, quand tout a dérapé. Ils ont attaqué la vie où ont se trouvait et le Gouverneur n'a pas que me ramener.

-Je suis désolé pour toi Jp.

-Ça va, mais je comprend pas pourquoi je n'ai pas entendu parler de toi avant.

-C'est que j'ai fait à croire que j'étais une autre et le Gouverneur m'a en quelque sorte adopté.

-C'est donc toi Alexandra!?

-Et oui, tu as devant toi la fille du Gouverneur! M'exclamai-je

-Mais ça veut dire que c'est toi qui te bats ce soir!?

-Ouais, j'ai assez hâte!

-Moi j'ai plutôt peur pour toi, même si je sais que les rôdeurs ne sont pas à craindre, j'ai plus peur que l'autre te démolisse.

-T'inquiète je me suis entraîner. Lui dis-je faisant un clin d'oeil

Je l'aidai à ramasser du mieux que je pouvais les tripes et ont les donna aux rôdeurs. Je l'invitai ensuite à venir chez moi, que j'avais sûrement des vêtements de mon père qui lui ferait. Quand on entra dans la maison mon père parlait toujours avec Milton.

-Pourquoi t'es couverte de sang?

-J'ai appelé Stephan et j'ai seulement entendu du bruit alors j'ai sauté sur Jean-Philippe ne sachant pas que c'était lui.

-Tu le connais?

-Oui, on était à l'école ensemble. Tu sais quand j'habitais chez maman.

-Ah oui, c'est vrai! Il a grandement changé ça doit être pour ça que je les pas reconnu.

-On peut aller dans ma chambre?

-Tout les deux?

-P'pa j'ai 17 ans et si tu veux pas t'inquiéter je vais laisser la porte ouverte.

-C'est bon vous pouvez y aller.

Je tirai Jp par la main jusqu'à ma chambre et ouvris mes tiroirs. Je ressortis un jogging et un t-shirt que je lui tendis. Je lui dis qu'il pouvait aller se changer dans la salle de bain attenante. Quand il eut terminé j'y allai à mon tour et me sentis nettement plus propre. On s'installa sur mon lit et on discuta tout l'après-midi riant de nos vies aux secondaires. Je me sentais bien avec lui et j'espérais que c'était pareil pour lui.



All is deadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant