All is dead

Chap7:Nouveau mensonge

PDV Sarah

J'étais revenu de la chasse avec Jean-Philippe et mon père fut heureux de me voir revenir avec un cerf. Par contre il l'était moins, puisque je ne l'avais pas avertie que je partais chasser, mais il fallait bien que j'essaie mon nouvel arc. Jean-Philippe et moi on alla dans ma chambre et je jetai un coup d'oeil à l'extérieur, mon père discutait encore avec Merle.

-C'était qui d'après toi?

-J'en sais rien Jp. Dis-je évitant son regard.

-En tout cas, il connaissait ton nom. Est-ce que tu étais avec un autre groupe avant?

-Oui,mais je suis partis, car il me foutait en rogne surtout le chef.

-C'est peut-être un membre du groupe qui te cherche.

-Pff eux se préoccupé de mon départ? Jamais de la vie.

-On sait jamais...

-On sait jamais quoi?

On se retourna en sursaut et je vis Philip dans l'encadrement de ma porte.

-On se demandait si on allait fêter Noël.

-Bien sûr! Toute la communauté de réunis dans l'entrepôt désinfecté et on va faire un grand banquet.

Je lui souris et il sortit. Je soufflai un peu, car il s'en était fallu de peu pour que j'ai à lui dire que j'avais vu Daryl. Jean-Philippe me regarda et me prit dans ses bras. Je n'aurais pas pus mieux tomber que sur Jean-Philippe...mis à part Daryl...

Parfois il me manquait, mais tout ça c'était du passé. Tout ce que j'avais cru vrai jusqu'à présent était faux. Jamais Daryl Dixon ne voudrait d'une gamine comme moi, mis à part si elle s'appelle Beth Greene.

-T'es certaine que tu ne te doutes pas de qui ça peut être?

-Non Jp, j'en sais absolument rien. Pourquoi tu poses autant de question?

-Parce que quand ce mec a crié ton nom, il avait l'air très attaché à toi.

-Jp c'est toi que j'aime. Je dois y aller, Merle voulait me voir.

-Fait attention. Dit-il tout en posant ses lèvres sur les miennes.

-Promis.

Je lui souris et sortit de la maison en direction de l'arène. L'hiver mon père la fermai, car il ne voulait pas risquer l'hypothermie à personne. Merle m'attendait déjà assis dans l'estrade, quand il me vit il se leva et vint à ma rencontre.

-Je sais que t'as vu mon frangin dans la forêt.

-Je t'aie déjè dis que je ne connaissais pas ton frangin! M'exclamai-je

-Je t'aie entendu parler avec Philip à ton arrivée. Tu lui as dit que t'étais dans un autre avant avec moi.

Je me figeai et le fixais d'un regard noir.

-Tu fais erreur je parlais de Jp, pas de toi.

-Tu mens aussi mal que mon frangin.

-Je ne te mens pas enculé. Dis-je les dents serré

-T'as beau le dire, mais dès que je cite mon frangin ton regard change...On dirait presque c'est de la peine que je vois.

-VA TE FAIRE FOUTRE! Criai-je

-T'es mieux de tout me dire ma jolie, car sinon tu vas te mettre dans de beau draps.

-Qu'est-ce que t'en sais?

-On sait jamais, une bouche ça s'ouvre vite.

-Tu ne dénoncerais quand même pas Daryl!?

-J'le savais que t'étais la gamine de mon frangin! S'exclama-t-il

-FUCK YOU!

Il s'éloignait tout en riant, quand il se retourna d'un coup vers moi me fixant de ses yeux verts.

-En tout cas, fait attention à ton p'tit Jp, car s'il venait qu'à apprendre que tu apprécies beaucoup trop mon frangin, toute ta crédibilité sera détruite.

Il partit coninuant de rire et je fonçai chez moi. Je fis mon sac sous le regard ahuris de Jean-Philippe et me dirigeai vers le mur.

-OUVRE-MOI CETTE FOUTU PORTE!

-T'as la permission de ton père?

-Écoute moi bien Stephan, tu vas m'ouvrir cette porte ou je vais monter venir de péter la gueule une seconde fois. Crachai-je

Il me fixait apeuré et ouvrit la porte. Une fois à l'extérieur je m'enfonçai dans la forêt. Il fallait que je retrouve Daryl et lui dire de ficher le camp d'ici. Je courais aussi vite que possible, quand je sentis deux bras m'enserrer la taille.

-Qu'est-ce que tu fous ici Alexandra?

Je levai mon regard et croisai celui de Philip...J'aurais du demander à Stephan si mon père était en forêt avant de partir.

-C'est que...j'allais chasser!

-Sans ton arc?

-J'allais voir s'il n'y avait pas de piste fraîche. Ajoutai-je

-Avec ton sac et toutes tes choses! T'es entrain de me mentir j'le sens.

-J'te jure que j'mens pas p'pa.

-T'allais rejoindre ton autre groupe! AVOUE-LE! Me cria-t-il

Je ne répondis rien et il me prit en poche de patate. On rentra en ville et il me poussa sur le fauteuil de notre maison. Il congédia Jean-Philippe de la maison et me fixa durement.

-Tu vas me dire ce qu'il y a de si précieux pour que tu veuilles retourner avec eux!

-Y'a rien, je ne voulais pas retourner avec eux.

-Alors qu'est-ce que tu foutais avec toutes tes choses en dehors de la ville?

-J'en sais rien! Je sais plus rien! M'écriai-je

-Mauvaise réponse.

Il abattit son poing contre ma mâchoire et m'envoya valser sur mon lit avant de monter par-dessus moi. Il me ligota les mains et les chevilles au lit et planta son regard dans le mien.

-TU VAS ME DIRE CE QUI T'ATTACHES À CE GROUPE!

-J'te jure qu'y a rien.

Il sortit un couteau de sa poche et appuya la lame sur mon bras avant de la faire glisser tout le long. Il se leva, me détacha et sortit de la chambre, me laissant seule avec un bras ensanglanté. J'entendis Philip crier à Jean-Philippe de ne plus revenir et je reportai mon regard sur mon bras. La vue de tout se sang, me fit sombrer dans l'inconscience.