Chapitre 23

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-Alice.

-Rebecca. Tu es en vie.

-Oui.

-Personne n'a vécu à Ombre. Tu dois être en train de mourir.

-Oui.

-Il vaut que tu te battes.

-Oui, mais comment?

-Si jamais tu vois un tunnel blanc, même par la tentation, ne le prends pas.

-Attendez, sa existe le tunnel blanc?

-Oui.

-Donc, le paradis existe?

-Le paradis et l'enfer n'existe pas.

-Oh.

-Alors, comment?

-Comment quoi?

-Comment je suis morte?

-Oh, vous... vous... vous êtes... vous êtes morte tuer.. tuer par Ombre.

-Je m'en doutais.

-Pourquoi vous me parlez?

-Pour t'aider.

-Oui, mais m'aider pour quoi?

-Pour pas mourir d'une façon pénible.

-QUOI!?

-Oui, tu vas mourir d'une façon pénible, si je ne t'aide pas. Si je réussis, tu ne vas pas mourir.

-Je prends l'option 2.

-Oh, très chère, il n'y a pas d'option.

-Oh.

-Bon, maintenant, réveille-toi. Après tout, ça fait 2 jours que tu dors.

-2 jours?

-Oui. Bon, pince-toi.

Je me pince et je me réveille.

Je suis dans la chambre verte. Je soulève mon chandail pour voir ma blessure. OH MON DIEU! JE N'AIE PLUS DE BLESSURE! JUSTE UNE PETITE CICATRICE.

Je regarde ma jambe. Elle n'est plus cassée. Mes côtes sont réparées et ma joue est correcte. Mais comment est- ce possible?

Je regarde à côté de moi. Rouguort et Bluerine dort. Oui, bien sûr. Bluerine m'a guérit. Je prends mes dragons et je leurs donnent plein de bisou avec un gros câlin. Il me grogne un peu après, mais très vite, ils me lèchent.

-Vous m'avez manqué, mes bébés.

Je les lâche et je crie, pour voir si il y a quelqu'un:

-ALLO, IL Y A QUELQU'UN?

La porte s'ouvre et Raoul entre. Il me fait un gros sourire. Il court vers moi et il me donne un câlin. Je le prends, aussi, dans mes bras.

-J'ai eu si peur pour toi, ma belle.

On s'éloigne et je le regarde dans les yeux. Je pu m'empêcher de d'approcher de lui, en douceur. Je m'approche de plus en plus et je l'embrasse. Il ne participe pas au baiser. Je m'éloigne et je le regarde inquiète, peur qu'il me rejette. Il me regarde, surpris et il m'embrasse. Je l'embrasse, aussi. C'est lèvres sont douce et ils ont un goût de menthe (j'adore la menthe). Le baiser dur une dizaine de secondes, avant qu'on s'éloigner.

-Merci de m'avoir sauver.

Il me sourit et il m'embrasse, de nouveau. On s'éloigne et on se donne un câlin.

-Tu sais, c'est Bluerine qui t'a sauvé.

On s'éloigne et je lui dit:

-Oui, mais sans toi je serais morte.

-Enfaite, Katia t'a aidé à rester en vie et Bluerine t'a sauvé.

-Tu fais exprès ou quoi? Tu as su quoi faire avec moi, tu m'as transporté, tu as tout fait.

-Je n'ai pas tout fait. J'ai presque rien fait.

-Vraiment? Écoute, sans toi, il n'y aurait pas de voiture pour me porter à toute vitesse, sans toi, il n'y aurait pas quelqu'un qui m'as trouvé avant que je creuve, sans toi, personne n'aurait su pour le sang mauve, sans toi, je serais morte. Ok, tu comprends. Sans toi, je serais morte.

Des larmes commence à apparaître, dans ses yeux. Moi, je pleure déjà. Je l'embrasse et je le serre dans mes bras. On s'éloigne et il essuie les larmes sur mes joues. Il me demande:

-Tu m'explique un truc?

-Oui, quoi?

-Comment ça se fait que tu n'aille plus ta mèche?

-Ombre trouvait que la couleur était dégueulasse.

-Le menteur.

Je lui souris et je l'embrasse.

-Tu as faim?

-Oui.

-Allez, viens.

On sort de la chambre, main dans la main.


Dragons {En correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant