Chapitre 7-Belle journée

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Samedi arriva vite (deux jours plus tard), j'étais excitée et nerveuse à l'idée de voir Jacob. Si nerveuse que j'arrivais dix minutes plus tôt, je me garais devant la maisonnette rouge, tombais sous son charme pittoresque, Jacob apparut tout sourire.

-Salut Rhéa, ça va ?

-Bien et toi, Jake ?

-Bien aussi.

Il se pencha et déposa un baiser sur ma joue, mon cœur battit de plus belle, je me sentis rougir. Perturbée par ce que je ressentais, je ne pus dire que :

-Prêt à avoir une bonne note ?

-Oh que oui !

Je pouffais, il prit ma main et m'entraîna jusqu'à sa maison. Il me fit visiter. Même si c'était un peu petit, je m'y sentis bien, c'était agréable et familial.

-C'est un peu petit mais on s'y sent bien, dit-il une fois de retour dans le salon.

-J'adore ta maison, Jake. Je rêverais de vivre dans une maison comme celle-ci quand je serais adulte.

Il sourit, son pouce caressa ma peau, je souris à mon tour. Ça me paraissait si naturel d'avoir ce genre de touché avec lui, ma peau épousait la sienne à la perfection comme si elles s'étaient faîtes pour se toucher. Je rougissais à cette pensée.

-Où sont tes amis ? Ils ont du retard, lâchais-je d'un coup pour revenir à la terre ferme.

-Ils ne vont pas tarder, dit-il, je vais tout installer en attendant.

-Je vais t'aider.

Nous installâmes tout sur le sol, le devoir qu'ils devaient faire ressemblait plus à un exposé à mon humble avis, j'étais ravie d'avoir cette occasion de passer plus de temps avec Jacob, alors peu importait.

-Au fait, j'ai peut-être trouvé ton maître-cylindre, lâchais-je.

-C'est vrai ?

-Oui, j'ai entendu un gars dire qu'il cherchait à vendre des pièces de voiture. J'ai rendez-vous demain avec lui et je voulais que tu m'accompagne.

Mensonge, oui ! J'avais passé une annonce dans le lycée pour trouver ces pièces, j'étais surprise par ma bêtise certaines fois.

-Super ! Tu me sauve, Rhéa !

-Je t'en prie. Tu trouveras peut-être ton bonheur là-bas. De plus, comme c'est un ami, il m'a dit qu'on s'arrangerait pour le prix.

J'avais tout fait pour que ce Terminal devienne mon ami, plutôt mais il n'avait pas besoin de connaître ce détail.

-Tu es mon héroïne, Rhéa !

Je pouffais.

-Merci bien, compte sur moi pour te sauver aussi souvent que tu veux.

Il pouffa à son tour, il s'asseya finalement à côté de moi et me fixa.

-Attends, ne bouge pas, dit-il.

J'obtempérais, il tendit la main et toucha mes cheveux, mon cœur s'accéléra et quand son doigt frôla ma peau, un choc électrique me traversa. Et c'était agréable. Vraiment agréable.

-Tu avais une feuille dans les cheveux, dit-il d'une voix rauque.

Mes lèvres me picotèrent, j'avais très envie de l'embrasser, là, maintenant.

Il se pencha, je me penchais et...on toqua à la porte, il se releva d'un bond et alla ouvrir. Une brusque déception qui me donna envie de pleurer me saisit mais j'affichais un sourire aux deux nouveaux venus.

Ne cesse jamais de rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant