Quelques minutes plus tard, je me garais devant chez Emily, je me dirigeais vers la maison, faisant sans doute claquer ma portière plus forte qu'il ne le faudrait. La porte s'ouvrit alors que je montais le perron, Sam m'observa avec un sourire amusé.
-Je t'avais dit qu'elle ne tiendrait pas, dit-il à Emily.
-Ah non, s'exclama ma meilleure amie, demain, c'est demain.
-Je suis pas d'humeur à rire, Emily, lâchais-je aussi douce que possible.
-Que s'est-il passé ? s'inquiéta-t-elle.
-Les sangsues ont fait quelque chose de mal ? demanda Sam.
-Eux, non. Mais tes trois rigolos de loup, oui !
Il soupira.
-Qu'ont-ils fait ? Je leur avais dit de ne pas y aller.
-Oh rien, dis-je sarcastique, si ce n'est que de promettre aux Cullen que la meute les aiderait à combattre une armée de vampires nouveau-nés !
-Ah vraiment ?
Le téléphone sonna.
Sam alla décrocher pendant qu'Emily me prenait dans ses bras. Sam parla, s'accordant sur des oui et non simple puis il raccrocha.
-C'était Embry, dit-il. Ils m'ont expliqués la situation. Ils m'ont demandés si tu étais là.
-J'espère que tu vas leur dire que c'est de la folie, dis-je.
Sam me fixa, à son expression, je devinais.
-Tu es d'accord, l'accusais-je.
-Ils m'ont assurés que les risques étaient moindres, vingt vampires contre la meute et les Cullen réunit n'ont aucune chance.
Je soupirais.
-Dire que j'espérais obtenir ton soutien, Sam.
Il approcha, prit ma main dans la sienne et me fixa droit dans les yeux.
-Je te promets que ça ira, Rhéa. Les Cullen ont affirmé que ce serait facile avec notre aide. Nous sommes nombreux et bien entraînés.
Après un court instant, j'acquiesçais, une fatigue immense s'abattit sur moi.
-Bien mais je te préviens s'il vous arrive malheur, je ne vous le pardonnerai jamais !
Je tournais les talons, traversais le couloir et allais dans la chambre. A l'intérieur, allongé dans un lit de bébé d'appoint dormait mon petit trésor. Je m'approchais à pas de loup, me penchais et admirais Jason. Il était si mignon.
Comme en réponse à ma présence, il ouvrit des yeux ensommeillés.
-Coucou bébé, roucoulais-je.
Je le pris dans mes bras et le berçais, je déposais un baiser sur son front.
-Tu m'as manqué, chéri, murmurais-je.
Une odeur désagréable m'emplit le nez, je pouffais.
-Dire que je croyais t'avoir réveillé ! mais non, mon petit bébé a fait caca.
J'allais allumer la lumière, ouvris la porte et criais :
-Emily, tu peux m'apporter un couche sil-te-plais.
-J'arrive, répondit-elle.
Je couchais Jason sur le lit et attendis tout en déposant des tonnes de baiser sur le visage de mon fils.
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Ne cesse jamais de rêver
FanfictionL'amour...? Je n'y ai jamais cru. Je n'étais pas de ces jeunes filles qui s'attendent à trouver le prince charmant ni de celles qui pleurnichent quand ce dernier met du temps à venir. J'avais toujours eut tendance à penser que l'on pouvait provoquer...