Chapitre 29-La vie de rêve

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J'apportais la dernière touche à mon maquillage léger, Adonis, près de moi, m'observait m'activer. Lui était déjà prêt depuis trente minutes. Mon fils était né il y a deux semaines et avait prit quelques bons centimètres. Il paraissait déjà avoir trois mois de naissance. Remarquant que je l'observais, il me fit un sourire sans dent. Jeune mais si intelligent !

-Alors mon cœur, prêt à faire chavirer les cœurs ? m'enquis-je.

Il sourit une nouvelle fois, visiblement amusé.

Je posais mon rouge à lèvre et allais voir mon fils. Je le détachais de son siège et le pris dans mes bras. J'attrapais le siège de ma main libre et commençais à regagner le salon. Jacob et Jason étaient déjà prêts. Jason lisait un de ces petits livres de lecture à voix haute ;

-Quelle heure est-il ? m'enquis-je.

-Bientôt midi, chérie, répondit Jacob.

Je lui tendis Adonis, qu'il prit dans ses bras alors que je regagnais la cuisine. J'avais étendue deux grandes nappes dans le jardin et installer les couverts dessus. J'avais sortie ma plus belle vaisselle pour l'occasion. Je vérifiais le frigo qui débordait de bonnes choses. J'avais spécialement appelé un traiteur pour la fête. Je tenais à ce que tout soit parfait pour cette belle journée. J'avais décorée les arbres de belles guirlandes et banderoles.

Je remarquais qu'il était midi, je m'empressais d'allumer la chaîne-hifi du salon, j'avais fait une playlist rien que pour aujourd'hui. J'entendis des éclats de voix.

-Ils sont là, annonça Jake qui les avait aussi entendus.

Nous sortîmes sur le perron tous les quatre, les loups approchaient, j'entendis des bruits de pas provenant de la forêt, les Cullen arrivaient aussi.

J'entendis aussi une voiture, j'inspirais et l'odeur de mon père, Billy et Sue me caressèrent le nez.

-Bébé joli, s'écria Emily en approchant.

Jason fonça leur dire bonjour. Je vis les Cullen surgirent d'entre les arbres. Je pris une longue bouffée d'air et descendis les marches du perron pour rejoindre ma grande famille.

Je saluais tout le monde et les entraînais dans le jardin.

-Waouh, vous n'avez pas chômés, remarqua Embry qui tenait la main de la sublime Renesmée.

Renesmée semblait avoir deux ans, elle grandissait encore plus vite que Jason.

-C'est magnifique, renchérit Alice.

Je leur souris.

-Merci.

-Mais il fallait bien ça pour l'anniversaire de bébé joli, dit Emily.

-C'est en effet ce qu'on s'est dit, répondis-je.

J'entendis la voiture se garer devant la maison.

-Tu viens, bébé ? m'enquis-je. Tes grands-pères sont là.

-Oui !

Je pris sa main, mon fils qui semblait avoir six ans alors qu'il fêtait ses un an aujourd'hui. Nous regagnâmes le devant de la maison, papa était en train d'installer Billy dans son fauteuil roulant.

-Papi ! cria Jason.

Billy et Charlie eurent un beau sourire pour Jason.

-Joyeux anniversaire, mon grand, annonça papa.

Mon fils monta aussitôt sur les genoux de Billy, mon père les poussa jusqu'au jardin. Je pris le sac plastique des bras de Sue et allait poser les cadeaux près des autres. A ce que je pouvais voir, Jason avait été gâté par tout le monde. J'allais encore devoir faire du tri avec les vieux jouets de Jason. Certains iront au grenier en attendant qu'Adonis soit en âge d'y jouer.

Jacob me tendit Adonis, je le pris et déposais un doux baiser sur le front de mon sosie masculin. Mon père réclama aussitôt Adonis, je lui laissais.

-Maman a dit que j'étais le roi aujourd'hui, dit Jason ravi à Billy.

-Ta mère a tout à fait raison, renchérit Billy.

Je me penchais vers mon mari.

-Je vais chercher les plats.

-Tu veux un coup de main ?

-Je veux bien.

Nous regagnâmes la cuisine, j'attrapais les entrées, Jacob en prit deux et moi aussi. Nous allâmes déposer les plats sur les nappes, tout le monde s'était installé. Je m'asseyais. Et ainsi commença le repas, Emily à ma gauche me parlait d'un film qu'elle avait regardé hier soir.

Après j'allais chercher le plat principal avec Emily et Rachel.

-Rhéa, je ne comprends pas, lâcha papa.

Adonis installé à côté de lui pleurait à grosses larmes.

-Il ne pleure jamais d'habitude, remarqua-t-il.

-Adonis ne pleure que pour deux choses, dis-je, pour attirer l'attention et pour manger.

J'allais récupérer mon fils et regagnais la maison, je préparais son grand biberon, là-dessus Adonis tenait bien de son père, il était aussi affamé que lui. Je pris un couteau et me coupais la peau du bout du doigt. Je pressais mon doigt au-dessus du biberon. Adonis s'alimentait principalement de manière humaine mais il appréciait aussi le sang. Aussi temps qu'il était encore un bébé, je glissais quelques gouttes de mon sang dans son biberon.

Rosalie apparut avec la petite mais charmante Leslie, elle fouilla dans le sac qu'elle tenait en bandoulière et dénicha un biberon plein de sang. Elle le donna à Leslie. Je commençais à donner le biberon à Adonis qui avait arrêté de pleurer dès lors qu'il avait comprit ce que je faisais.

-Je suis rentrée nourrir Leslie pour que Charlie ne le voit pas, expliqua Rosalie.

J'acquiesçais. Après tout mon père savait pour les loups mais pas pour les vampires.

-Au fait tu avais raison, ajouta-t-elle.

-A propos ?

-Leslie sait manger de manière humaine même si elle a un goût plus prononcé pour le sang. Comme Nessie.

-C'est normal sans doute, dis-je.

-Comment savoir ce qui est normal avec un vampire pur-sang !

Nous rîmes.

-Difficile en effet, renchéris-je.

Adonis acheva son biberon, je souris et déposais un baiser sur son front. Je posais le biberon dans le lavabo et murmurais :

-C'était bon, mon cœur ?

Adonis eut un charmant sourire.

-Rhéa chérie ?

Jacob pénétra dans la maison.

-Il ne reste plus rien du plat principal, annonça-t-il.

-Super, tiens prends le ! Je m'occupe du dessert.

Jacob prit Adonis et disparut dehors, j'attrapais l'immense gâteau ainsi qu'un couteau et me dirigeais dehors avec Rose et Leslie.

J'avais placé une unique bougie sur son sommet, je l'allumais une fois le gâteau posé sur la nappe. Tout le monde se mit à chanter.

-Souffle mon grand, dit Jake.

-N'oublie pas de faire un vœu, ajoutais-je.

Jason ferma les yeux puis au bout d'un court instant souffla sa bougie. Tout le monde se mit à applaudir, j'enlaçais mon fils et déposais un baiser sa joue.

Ne cesse jamais de rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant