Ne cesse jamais de rêver

Chapitre 36 - Explications

Une fois sûre que ce professeur fou ne risquait pas de revenir, je quittais la cabine en entraînant mon autre moi. Je l'observais et elle en fit de même.
-Non mais qu'est-ce que c'est que ce bordel a la fin? demandais-je.
Elle ne répondit pas.
-Laisse moi deviner, dans cinq minutes, tu vas te changer en un monstre dégueulasse !
-Non.
-Alors explique moi ce que tu sais! Où suis je? Pourquoi? Comment?
-Tu es dans l'univers des Cauchemars.
-Quoi?
-Le vampire que nous avons combattus, il nous a envoyé ici. C'est son don.
- C'est une méga blague.
- J'aimerais bien mais non. Et le problème c'est que...
- C'est que quoi?
-Ce qu'il nous arrive ici...arrive aussi a notre corps dans le monde normal.
Donc j'étais défiguré en vrai aussi.
-Comment sort-on d'ici?
-Ça je l'ignore. Ce que je sais, c'est que notre âme a été dispersée dans Forks. Il y a sûrement encore une autre nous!
-Je vois.
-Le second problème est que chaque partie de notre âme peut mourir. La preuve avec toi, tu es la part adulte et vu ta tête, tu as sûrement faillis mourir.
-On ferait mieux de se dépêcher à trouver l'autre nous dans ce cas.
-A supposer qu'il n'y en ai qu'une.
-Dis, à quoi sers tu en vrai?
Mes nerfs craquaient dangereusement.
Elle me fusilla du regard et je su enfin quelle tête j'avais avec mon fameux regard de la mort.
-Et si on cherchait au lieu de se disputer !
J'acquiesçais.

J'étais cachée derrière la voiture de patrouille de papa. La Rhéa adolescente près de moi.
- C'est logique, murmurais-je en regardant l'énorme troll qui marchait de long en large devant la maison familiale.
- Je m'en souviens maintenant, on avait peur des troll à quatre ans, murmura mon moi.
J'acquiesçais.
- Je suis sûre que c'est notre mini nous dans la maison, dis-je.
Car en simple logique où notre part d'enfance aurait pu se cacher à Forks..si ce n'est a la maison de famille.
-Bon j'attire son attention et tu vas la chercher. On se retrouve à l'endroit prévu, souffla-t-elle.
- Oui.
Elle sortit de derrière la voiture, lança un caillou sur le troll en criant :
- Ta tête est tellement laide qu'on dirait qu'à la naissance tu t'es mangé un porte!
Puis elle se sauva en courant, l'énorme monstre la suivit en râlant. Je me faufilais jusqu'à la porte et voulus ouvrir. La porte était fermée.  Je dénichais la clef sous le tapis et ouvrais. Je pénétrais dans la noirceur de la demeure.
Puis un coup violent à mon tibias me fit sursauter.
-Va-t'en vilain monstre, piailla la mini moi.
-Tout va bien, c'est moi,  dis je
Elle releva la tête et ses yeux brillant de larme parurent extrêmement rassurés.
-Tu m'as trouvé ! cria-t'elle en sautant sur moi.
Je l'enlaçais et souris.
-Je suis là.  Tu vas bien?
-Oui.
- Suis moi. Le troll pourrait revenir.
Elle acquiesça et nous partîmes.