Épilogue

1.5K 61 12
                                    


5 ans plus tard.

-Maman?
Je me tourne vers Jason qui a maintenant la taille d'un adulte et qui ressemble tellement à son père que c'en est trompeur.
-Oui?
-Je crois que je suis amoureux.
Je souris avec tendresse.
-Qui est l'heureuse élue ?
Il se met a rougir.
-Cleeves, avoue t il.
Je me redresse en prenant sa main.
-Quest ce qui te fait peur, bébé ?
-Je sais pas trop. C'est la première fois que je me sens comme ça avec quelqu'un.
-C'est normal.  J'étais pareille au début avec ton père. Ça surprend, c'est sûr mais il n'y a rien de plus beau au monde.
-Je ne me suis pas imprégné...malheureusement.
-Ne t'empêche pas de vivre, d'accord. Le moment venu, ton imprégnation sera là.
Il acquiesce. Puis il me prend dans ses bras et me serra contre lui.
-Tes la meilleure maman.
-J'y compte bien, assurais je.
Il sourit, son téléphone ne met a sonner. Il regarde et rougit. Je souris et murmure :
-Sois toi-même.
Puis il quitte le salon.
Je continue de ranger la pièce.  La musique s'élève alors, je redresse la tête et ris.
Je monte l'escalier et me dirige vers la chambre d'Adonis. Mon jeune adulte de fils m'ouvre la porte dès que j'arrive devant.
-Mon chéri,  tu as décidément mes goûts musicaux. Ta grand-Mère serait ravie d'apprendre que tu écoutes du Phil Collins.
Adonis acquiesce puis il vient m'enlacer à son tour. Il sait que j'ai toujours du chagrin quand je repense à ma mère. Car elle ne sait même plus que nous existons avec  Bella. Je n'ai eu d'autre choix que de nous effacer de sa mémoire car en allant lui rendre visite, nous nous sommes décidés à tout lui avouer. Elle a dangereusement paniqué et je lui ai effacé notre existence. Je ne pouvais pas la laisser souffrir.
-Elle serait fière de toi, maman, dit Adonis.
Je souris et dépose un baiser sur sa joue pâle.
Un hurlement de loup retentit, je m'approche de la fenêtre et reconnais la louve en bas.
Je me dirige avec  Adonis vers l'entrée et j'ouvre a une jolie brune au teint pâle.  Artémis,  la petite dernière de la famille. Ma seule fille. Elle a l'air d'une adolescente de 15 ans. Elle nous lance un regard et rit.
-Desolée pour le boucan.
-Ma chérie,  le quartier commence à avoir l'habitude, soufflais je amusée.
Façon de parler bien sûr...car nous sommes au milieu de nulle part.
Adonis ébouriffe les cheveux de sa sœur, elle pousse un grognement auquel répond son frère.
Je soupire et retourne à mon ménage.
-J'ai tellement hâte que Seth arrive! s'écrie Artémis.
Ma tornade de fille est l'imprégnation de Seth. Et elle est très amoureuse elle aussi.
Je souris.
La porte s'ouvre sur mon époux.
-Tu as fais vite, Artémis.
Il colle une bourrade à son fils. Puis s'approche de moi, mes yeux se noient dans les siens. Je lui souris et l'embrasse. Il m'enlace.
-On va préparer le dîner,  souffla Adonis.
Et ils disparaissent dans la cuisine, j'observe Jacob.
-Je t'aime, murmurait je
-Moi de même Madame Black.
Je l'embrasse de nouveau.

Ne cesse jamais de rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant