Chapitre 31- Les bonnes surprises

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Une semaine plus tard.

J'attachais Adonis dans son siège auto, le charmant bambin gazouillait sans que je puisse en comprendre le moindre mot. Je montais derrière le volant, Rosalie m'avait envoyé un sms. Le clan Denali souhaitait me rencontrer ainsi que mon fils Adonis. Jacob et Embry étaient déjà là-bas.

Je démarrais et roulais à une vitesse acceptable. Mon portable se mit à sonner, je baissais le son de l'autoradio en reconnaissant le numéro de mon presque patron. Je déccrochais.

-Rhéa Black.

-Rhéa, quel plaisir de vous entendre. Je viens de recevoir vos tableaux et ils sont une pure merveille !

-Merci, répondis-je avec un sourire enchanté.

-Je viens de transférer l'argent sur votre compte.

-Oh super !

-Je vous rappelle très vite pour une prochaine commande.

-Bien, je serais prête.

-Au revoir Rhéa et merci encore.

-Je vous en prie. Au revoir.

Et il raccrocha. Je jetais un coup d'œil dans le rétro, Adonis m'observait avec un sourire.

-Alors mon ange, on fait le curieux ?

Il gazouilla, je pouffais.

Puis je repensais à la discussion que j'avais eu hier soir dans la salle de bain avec mon mari. Jacob craignait qu'Adonis ne puisse muter en loup. Il avait peur que son statut visible de vampire l'empêche de muter. Mais je connaissais mon Jacob, je savais pertinemment que ce n'était pas cela qui lui faisait réellement peur. Jake avait peur de ne pas réussir à créer de lien réel avec son second fils. Il n'avait pas eu besoin de me le dire, je le connaissais par cœur. Jason était très proche de son père, il faisait beaucoup d'activité lupin ensemble mais si Adonis ne mutait pas, Jake devrait trouver autre chose. Je savais que sa peur était infondée. Adonis saurait aimer son père. Comme Jason. Comme moi. Jacob était un excellent père, un véritable amour et il adorait ses fils et Jason lui rendait bien. Adonis était encore trop jeune pour se rendre compte de tout cela mais je savais qu'il aimerait son père.

Je soupirais.

Adonis continuait de parler dans son délicieux langage de bébé.

-Adonis ? Mon cœur ?

Il se tut et m'observa.

-Tu es prêt à faire chavirer les cœurs ?

Il sourit et parla.

Je souris à mon tour.

Quelques minutes plus tard, je me garais devant la maison des Cullen. Je descendis de voiture et allais libérer Adonis. Je déposais un baiser sur son front.

-Allez mon joli cœur, allons-nous présenter.

Il sourit. J'allais toquer à la porte, Esmé m'ouvrit. Elle eut un sourire radieux.

-Rhéa, Adonis, quel plaisir de vous voir. Entrez je vous en prie.

-Merci. Bonjour Esmé.

Je suivis Esmé jusqu'au salon, tous les Cullen étaient là ainsi que Jake, Embry et...JASON !

Mon fils me regarda et baissa le regard tristement.

-Je sais que tu m'avais dit de ne pas venir maman mais je voulais aider papa, souffla-t-il.

Les vampires inconnus se retournèrent et m'observèrent.

-Têtu comme un cochon, soupirais-je, on se demande bien de qui tu tiens !

-De sa grincheuse de mère ! répliqua Embry en riant.

-Mon Dieu, s'écria le seul vampire inconnu mâle.

Il approcha et m'observa de bas en haut, j'arquais un sourcil, surprise.

-Rhéa Black, je présume, souffla-t-il.

-C'est moi, dis-je.

-Tu es d'une telle puissance !

J'écarquillais les yeux, surprise pour de bon.

-Rhéa, je te présente Eleazar, le compagnon de Carmen, dit Bella.

-Eleazar a un don précieux, expliqua Edward, il peut voir les pouvoirs de chacun. Et je dois avouer que je suis pas mal impressionné aussi.

-Comment ça ? m'étonnais-je.

-Tu es la métamorphe la plus puissante que je n'ai jamais rencontré, expliqua Eleazar.

-Méta...quoi ? lâcha Jake.

-Métamorphe, répondit Embry.

-J'avais compris, merci ! Mais qu'est-ce-que ça signifie ?

-Ta femme, Jacob Black, ne peut pas seulement prendre une forme humaine expliqua Eleazar.

Eleazar me tourna autour.

-C'est prodigieux, commenta-t-il.

-Que voulez-vous dire par « pas seulement » ? m'enquis-je.

-Si tu le voulais, tu pourrais changer en ce que tu veux.

-Tout ce que je veux ?

-Sans doute.

-Eleazar, tu me gâche la vue, lâcha une des blondes.

Il recula et la blonde approcha.

-Moi c'est Irina.

-Enchantée, soufflais-je.

-Puis-je ?

Elle tendit les bras vers Adonis. J'acquiesçais et la laissais le prendre.

-Qu'il est magnifique !

-Oh oui, renchérit Carmen.

-Et presque aussi talentueux que sa mère, ajouta Eleazar.

-Comment ça ? demandais-je.

-C'est un métamorphe lui aussi.

Mon cœur bondit dans ma poitrine, ainsi donc mon fils avait aussi un don !

-Mais bien moins puissant que le tien, dit-il.

-Qu'est-ce-qu'il est magnétique ! souffla Carmen.

Jacob me rejoignit et déposa un baiser sur mon front. Je pris sa main et entrelaçais nos doigts.

-Rhéa, je pourrais t'apprendre à utiliser ton don si tu me le permets, suggéra Eleazar.

J'acquiesçais vivement en souriant.

-J'en serais ravie, assurais-je.

-Nous commencerons dès demain.

-Merci.

"¦s4sb

Ne cesse jamais de rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant