Une semaine plus tard, les travaux de la maison avaient bien avancés, les Cullen étaient des forces que rien n'arrêtait. J'avais tant appris ces derniers jours, je n'aurais aucun problème si des soucis apparaissaient dans ma demeure. J'avais raccompagnée maman et Phil à l'aéroport dans la matinée avec Jason et Jacob.
Depuis j'avais déposés mes deux amours chez Emily pendant que j'allais travailler avec les Cullen. Esmé était un génie dans ce domaine, elle avait d'excellentes idées et la maison commençait à prendre des airs de demeure somptueuse. Esmé avait désiré garder la maison dans son état le plus pur, on avait repeint la façade, arrangés le toit, changé la plomberie et l'électricité.
Occupée à repeindre une des chambres avec Rosalie, ma chaîne-hifi dans le couloir, jouant un air festif, nous nous amusions comme des petites folles. Alice et Jasper était dans la pièce voisine, occupés à peindre eux aussi. Nous bavardions sans hausser le ton, nullement gênés par la musique.
Nous avions optés pour des couleurs neutres car elle servirait de chambre d'amis en attendant qu'il y ait assez d'enfant pour les remplir. Et oui, j'étais encore capable de concevoir des enfants comme me le rappelait mes règles chaque mois.
-Trois enfants seulement ? insista Rosalie.
-C'est bien suffisant, ris-je.
-Allez cinq...
-Non.
-Quatre ?
-J'ai l'éternité devant moi, Rose, pour cette vie, trois suffiront.
Elle poussa une exclamation ravie.
-Donc plus peut-être...
-On verra ça.
Elle acquiesça.
-Comme j'aimerais être à ta place, reconnut-elle, je suis jalouse de ton don.
-J'ai eu de la chance.
-J'aimerais tellement avoir un bébé à moi.
Sa voix se brisa et mon cœur aussi par la même occasion.
-Je suis désolée, Rose.
-Ce n'est rien, pas de ta faute en tout cas.
-Si je pouvais, Rose, je te donnerais une de mes ovules.
-C'est vrai ?
-Oui.
-Mère porteuse, ça te gênerait ?
Je stoppais net et me retournais, elle m'observait, l'air piteuse.
-Tu ne veux pas ? Désolée, je n'aurais pas dû te demander ça.
-Je le ferais avec plaisir, Rose, mais...
-Mais ?
-Jake ne sera sûrement pas d'accord.
-Tu es une femme libre, Rhéa. Le loupiot n'a rien à t'imposer puis il est imprégné de toi, il ne te quittera pas.
-Si tu crois que ça l'empêchera de se mettre dans une colère noire, tu te trompes royalement.
-Comme si ça t'arrêterait !
-Ecoute, je te promets d'y réfléchir et d'en parler avec Jacob. Après on verra.
Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà dit oui, Rosalie était mon amie, une bonne amie et on aidait ses amis.
-D'accord, dit-elle, merci.
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Ne cesse jamais de rêver
FanfictionL'amour...? Je n'y ai jamais cru. Je n'étais pas de ces jeunes filles qui s'attendent à trouver le prince charmant ni de celles qui pleurnichent quand ce dernier met du temps à venir. J'avais toujours eut tendance à penser que l'on pouvait provoquer...