J'hésitais à m'approcher d'Adonis, mon visage tuméfié et plein de sang devait le terroriser. Et intérieurement je hurle contre le salaud qui nous a agressé.
Des bruits de pas se rapprochèrent et reconnaissant les odeurs familières, je soupirais de soulagement. Sous mes yeux, Edward, Bella, les Denali et quelques autres vampires surgissent et nous observent.
Bella approche vers moi, je la stoppe d'un signe de la main.
-Occupes-toi d'Adonis, la priais-je.
Elle acquiesça et prit le bambin dans ses bras doucement et s'éloigna légèrement. Edward et Eleazar me rejoignirent et m'aidèrent à me relever. Mes jambes sont tremblotantes.
-Comment avez vous su? Est ce Jason qui vous a prévenu ?
-On a reçu un sms d'Alice. Elle nous a dit que vous étiez en danger...mortel...
Autrement dit elle nous avait vu mourir. Eleazar essuya mon visage.
-Que s'est-il passé ? demanda t il
-Un vampire nous a attaqué.
-Un vampire ? s'étonna Irina.
-Il a parlé d'impurs traîtres.
-Impurs traîtres ? Qu'est-ce que c'est que ces bêtises ? lacha Kate
Je haussais les épaules ce qui m'arracha une grimace.
-Jason ne doit plus être loin des Quileutes, soufflais je. On ferait mieux d'aller à leur rencontre.
-Allons-y, dit Edward.
Et nous nous mîmes en route.Une demie heure plus tard, j'étais mieux et j'avais moins l'air d'un vieux steak. Adonis avait même pu venir se blottir dans mes bras, ce qui me fit autant de bien qu'à lui. En arrivant devant chez Emily, je la trouvais entrain d'arroser ses fleurs. Ce qui me surprit. Elle se retourna et nous vit, elle me salua de la main. Nous approchâmes.
- Salut tout le monde, dit-elle.
La porte d'entrée s'ouvrit sur la meute, Jake me vit et tendit les bras à Adonis, qui alla gazouiller.
-Où est Jason? lachais je alors que mes nerfs se tordaient.
-Il était avec toi, dit Embry. Vous vous êtes disputés ?
Mon cœur fit une chute jusqu'au centre de la terre, je titubais. Edward me rattrapa.
-Vous ne l'avez pas vu? s'inquiéta Bella.
-Non, assura Emily.
-Qu'est ce qui se passe? demanda Jake. Je le vois bien qu'il s'est passé quelque chose.
Le vampire...je me souvenais d'un détail. Il avait une alliance...il n était certainement pas seul!
Je bousculait les vampires en m'élançant vers la forêt. Je me concentrais sur mon odorat et essayais de capter l'odeur de mon fils. Oh mon bébé ! Je priais pour qu'il aille bien. Je priais pour avoir tort.
J'entendais les battements de mon cœur qui résonnaient à mes oreilles.
JASON!
Son odeur m'agresse le nez, je m'arrêtais surprise par l'intensité de l'odeur. J'avançais et je sens quelque chose de gluant sous mon pied, je stoppe net et regarde.
Du sang! Je tends la main et touche, je renifle et me sens défaillir. Je tombe en arrière, saisie par une chaleur étouffante. Je reconnais là les signes que je vais m'évanouir.
-Rhea !
-Jason....mon bébé...Jason...
-Bordel! C'est le sang de...oh mon dieu! s'exclame Jared.
Je perdis connaissance à ce moment précis."Maman...maman j'ai peur"
Un sanglot monte dans ma poitrine, mon cœur est d'une douleur impossible à expliquer.
"Bébé...?"
"J'ai tellement peur, maman "
Ma lèvre tremble et j'halète. Il fait tout noir...et j'ai l'impression d'être vide mais en même temps je sens trop de chose.
"Maman est là, bébé "
"Je suis seul, j'ai froid..."
J'ouvris les yeux d'un coup, j'étais allongée dans le canapé chez moi. Le canapé est dur sous mes fesses. Je m'extirpais du plaid et allais dans le hall. Une portière claque. Je sortis et vis Jake au volant avec Adonis derrière. Il démarra en trombe et partis en soulevant de la poussière. J étais tétanisée, incapable de bouger ou de parler. Ma gorge était sèche et j'avais un goût de terre dans la bouche. Je toussais et un cafard tomba. Je sursautais. Il y eut une explosion, je me jetais sur l'herbe en cachant mon visage derrière mes bras. Je restais ainsi un moment puis relevais la tête. Bordel de merde!
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Ne cesse jamais de rêver
FanficL'amour...? Je n'y ai jamais cru. Je n'étais pas de ces jeunes filles qui s'attendent à trouver le prince charmant ni de celles qui pleurnichent quand ce dernier met du temps à venir. J'avais toujours eut tendance à penser que l'on pouvait provoquer...